La femme révélée de Gaëlle Nohant

- Auteur : Gaëlle Nohant
- Titre : La femme révélée
- Genre : Historique
- Éditions : Grasset
- Nombre de pages : 384
- Parution : 2 janvier 2020
- Pour vous procurer ce livre, c’est ici
Résumé
Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d’emprunt dans un hôtel miteux. Elle a abandonné brusquement une vie dorée à Chicago, un mari fortuné et un enfant chéri, emportant quelques affaires, son Rolleiflex et la photo de son petit garçon. Pourquoi la jeune femme s’est-elle enfuie au risque de tout perdre ?
Vite dépouillée de toutes ressources, désorientée, seule dans une ville inconnue, Eliza devenue Violet doit se réinventer. Au fil des rencontres, elle trouve un job de garde d’enfants et part à la découverte d’un Paris où la grisaille de l’après-guerre s’éclaire d’un désir de vie retrouvé, au son des clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. A travers l’objectif de son appareil photo, Violet apprivoise la ville, saisit l’humanité des humbles et des invisibles.
Dans cette vie précaire et encombrée de secrets, elle se découvre des forces et une liberté nouvelle, tisse des amitiés profondes et se laisse traverser par le souffle d’une passion amoureuse.
Mais comment vivre traquée, déchirée par le manque de son fils et la douleur de l’exil ? Comment apaiser les terreurs qui l’ont poussée à fuir son pays et les siens ? Et comment, surtout, se pardonner d’être partie ?
Vingt ans plus tard, au printemps 1968, Violet peut enfin revenir à Chicago. Elle retrouve une ville chauffée à blanc par le mouvement des droits civiques, l’opposition à la guerre du Vietnam et l’assassinat de Martin Luther King. Partie à la recherche de son fils, elle est entraînée au plus près des émeutes qui font rage au cœur de la cité. Une fois encore, Violet prend tous les risques et suit avec détermination son destin, quels que soient les sacrifices.
Mon avis
Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Grasset pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.
Paris, années 50. Eliza, une jeune femme qui a changé d’identité, se cache après avoir quitté mari et enfant qu’elle a laissés aux États-Unis. Désormais, elle s’appellera Violet, et son appareil photo Rolleiflex ne la quittera plus lors de son exil. Qu’a donc fui Violet ? Ce n’est qu’en 1968 qu’elle pourra enfin retourner à Chicago rechercher son fils. Elle y retrouvera une ville en pleine émeute suite aux divers événements historiques.
Si j’ai beaucoup aimé ce roman, c’est principalement dû à son héroïne. Par contre, je dois avouer qu’en ce qui concerne la narration, je n’ai pas réussi à rentrer totalement dans l’histoire que nous propose ici Gaëlle Nohant. En effet, il m’a semblé que cette intrigue était trop lente à bien des égards.
Violet va devoir se reconstruire dans une ville qu’elle ne connaît pas, et surtout apprendre à surpasser le manque de son fils. L’auteure a su créer un personnage aux très belles valeurs et incroyablement touchante et inspirante. J’ai ressenti beaucp d’admiration pour elle, pour sa manière de se battre pour s’en sortir.
Gaëlle Nohant a su réussir un beau mariage entre côté romance et grande Histoire. Divers faits marquants de l’Histoire seront ainsi abordés et parfaitement intégrés au récit. J’ai beaucoup aimé me promener dans ce Paris des années 50, et me retrouver ensuite dans les États-Unis de la fin des années 60.
Ce qui m’a posé problème, c’est la lenteur avec laquelle se déroule cette première partie du roman, juste avant que Violet ne retourne à Chicago. J’ai parfois l’impression que Gaëlle Nohant n’a pas su avancer dans son intrigue et qu’elle s’est parfois embourbée. C’est vraiment la seule chose que je reproche à ce beau roman. J’en suis d’ailleurs très déçue, parce que cela a parfois freiné mes émotions pendant la lecture.
La plume de l’auteure est très belle. C’est une découverte pour ma part, et nul doute que je lirai d’autres romans de Gaëlle Nohant. Elle a un réel talent de conteuse et son style est poétique. Les chapitres sont de taille moyenne.
Une belle lecture, servie par une héroïne touchante et inspirante. J’ai malgré tout ressenti des longueurs en première partie du roman, ce qui m’a freinée pour être en mesure d’apprécier pleinement cette lecture.
Ma note : 14/20
Ravie d’avoir ton retour. Je n’ai pas eu la même impression sur la première partie. Cela m’a semblée nécessaire pour installer sa découverte du Saint Germain de cette époque et faire connaissance avec cette héroïne. Merci pour ce partage
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci à toi pour ton commentaire. ☺️ C’est vrai que j’en attendais peut-être beaucoup trop au vu de tous les retours. Finalement, je suis quelque peu déçue, même si ça reste une belle lecture. 😘
J’aimeJ’aime
Oh, eh bien une fois n’est pas coutume, je ne partage pas ton avis sur la première partie 😉 par contre, la plume de l’auteure m’a également convaincue !
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai l’impression d’avoir été la seule pour qui ça n’a pas vraiment marché niveau lecture. 🙈 Je ressors presque déçue de ce roman. 😩
J’aimeJ’aime
Moi c’était pour le Eliette Abécassis 😉
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai très envie de le. Lire. Exactement le genre d’héroïne qui me plaît 😍
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, l’héroïne est vraiment charismatique, et c’est le point fort du roman. N’hésite pas. 😘
J’aimeJ’aime
je l’ai bien aimé, surtout la 2e partie c’est vrai, mais l’histoire tient la route et la personnalité de Eliza-Violet est forte. Le rythme lent était celui des années 50…
J’aimeAimé par 1 personne
Heureusement que le personnage de Eliza-Violet m’a paru porter l’histoire. 😀😘
J’aimeAimé par 1 personne