Contemporain auto-édité

C’est dans le roman

C’est dans le roman de Marc Flandin

  • Auteur : Marc Flandin
  • Titre : C’est dans le roman
  • Genre : Contemporain
  • Éditions : Librinova
  • Nombre de pages : 277
  • Parution : 19 novembre 2019
  • Pour vous procurer ce roman, c’est ici

Résumé

Alors qu’elle attend son compagnon David dans un café parisien, Laurence est interpellée par un mystérieux inconnu, Paul, qui lui fait croire que tout ce qui lui arrive est écrit dans le roman qu’il est en train de lire. Sans le savoir, cette rencontre va bouleverser à jamais la vie de la jeune femme. Laurence se trouve plongée au coeur d’un vaste quiproquo, révélant ainsi la vraie nature des gens qui l’entourent. David, autrefois compagnon rêvé, se fait méprisant, pensant que Laurence lui est infidèle. Le flegmatique Paul serait-il en train de lui ravir le coeur de sa femme ? Mais qui est-il vraiment ? Jusqu’où les mènera la valse des jalousies, manipulations et rancoeurs ?

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier les Éditions Librinova pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce livre.

Laurence est attablée dans un café. Elle attend David, son compagnon, qui est en retard. Alors que la jeune femme commence à s’inquiéter de son absence, un homme va lui glisser à l’oreille que David ne viendra pas, et qu’il ne pourra pas, comme prévu, aller avec Laurence acheter des rideaux pour leur nouvel appartement. Cet homme, c’est Paul, et s’il sait tout cela, ce n’est pas parce qu’il connaît David. Non, il sait tout cela parce que c’est écrit dans le roman.

Avouez que ce synopsis donne fortement envie de se plonger entre les pages de ce livre. C’est en tout cas pour ma part ce qui a arrêté ma décision. Si je ne regrette pas cette lecture, je pense néanmoins qu’il y certains éléments qui m’ont fait défaut pour faire ressortir ce roman du lot.

Le postulat de départ est très intriguant, et j’avoue que l’auteur a su maintenir mon intérêt tout au long de son intrigue. Je me suis interrogée sur cette histoire de roman dont parle Paul, sur le comment il arrive à deviner ce qu’il va se produire dans le quotidien de Laurence. Je pense que le fond de l’histoire est très réussi.

Ce qui m’a en quelque sorte coupée dans mon élan, c’est le peu de relief qu’à accordé l’auteur aux personnages. Je les aurais aimé plus complexes, d’autant plus qu’avec l’histoire qu’il nous présente, cela se prêtait bien. J’ai eu l’impression d’être restée en surface, sans vraiment pouvoir m’immerger totalement, parce que je ne ressentais pas à sa juste valeur ce récit et les émotions des protagonistes.

La plume de l’auteur est vraiment belle et recherchée. Cependant, je dois me voir dans l’obligation d’émettre un bémol quant à la ponctuation de ce texte. Elle est pour moi quasiment oubliée, et cela m’a causé pas mal de problèmes à la lecture. Certaines coquilles subsistent également. Heureusement, je le redis, le style n’est pas commun et cela rehausse le tout.

Une histoire qui m’a beaucoup plu de par son originalité. L’auteur a su maintenir mon intérêt et je me suis beaucoup questionnée. Une belle plume vient accompagner le tout, cependant je n’aurais pas été contre un peu plus de densité chez les personnages. Une belle découverte.

Ma note : 16/20

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Contemporain auto-édité

Branle-bas sous le sapin

Branle-bas sous le sapin de Valérie Bel et Antony Altman

  • Auteur : Valérie Bel et Antony Altman
  • Titre : Branle-bas sous le sapin
  • Genre : Contemporain
  • Éditons : Auto-édité
  • Nombre de pages : 122
  • Parution : 2 janvier 2019
  • Pour vous procurer ce livre, c’est

Résumé

Pierre-Alain n’aurait jamais dû dire à son épouse que sa secrétaire, Alicia, était une vieille fille de 50 ans. Ni raconter au bureau qu’il vivait seul avec sa maman mourante.

Quand Alicia, du haut de ses 25 ans et de ses talons aiguilles, débarque à l’improviste chez lui, le réveillon de Pierre-Alain commence à virer au cauchemar…

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier les auteurs Valérie Bel et Antony Altman pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

En plein réveillon, lorsque sonne Alice chez Pierre-Alain et Anne-Sophie, c’est le début des problèmes pour ce couple. En effet, Alice est la secrétaire de Pierre-Alain, mais ce dernier a légèrement menti sur l’âge d’Alice auprès de sa femme. Donc lorsque Anne-Sophie voit qu’en fait ladite secrétaire est bien plus jeune que ne lui a fait croire son mari, elle commence à voir rouge.

Ce court roman est écrit à la manière d’une pièce de théâtre de boulevard. Ici, pas de descriptions et seuls les dialogues sont présents. Je ressors captivée par cet excellent moment de lecture qu’on su m’offrir les auteurs, ayant beaucoup ri tout au fil des pages.

Valérie et Antony ont su créer des situations piquantes et des quiproquos à foison, qui ont donné matière à créer une pièce de théâtre très réussie et très dynamique. Cela commence dès le départ, avec l’arrivée du premier malentendu et cela monte crescendo au fur et à mesure que les personnages secondaires font leur apparition.

En effet, autour des trois personnages principaux vont également évoluer Paul, le fils de Pierre-Alain et Anne-Sophie, et un couple d’amis, Laurent et Claire. Toute cette galerie de caractères vont favoriser la montée en puissance des effets comiques et cela donne droit à des scènes cocasses.

La plume des auteurs est parfaitement en adéquation avec le ton du roman. S’agissant d’une pièce de théâtre, il faut que cela reste tout de même visuel pour savoir les réactions et les actions des personnages. C’est totalement respecté et très bien réalisé.

Un court roman écrit à la manière d’une pièce de théâtre de boulevard n’ayant pas d’autre prétention que de faire passer un moment de rires à son lecteur. Les quiproquos sont légion et les effets comiques très réussis. Un très bon moment de lecture.

Ma note : 17/20

Contemporain auto-édité

La maison du bord de mer

La maison du bord de mer de Larème Debbah

  • Auteur : Larème Debbah
  • Titre : La maison du bord de mer
  • Genre : Contemporain
  • Éditions : Librinova
  • Nombre de pages : 262
  • Parution : 19 septembre 2019
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Deux femmes dont le destin va être bouleversé, par des secrets, des mensonges, des trahisons.
Une disparition incompréhensible.
Une réalité inconcevable.

La vie peut nous paraître belle et sournoise, délicate et destructrice,
exceptionnelle et tragique.
Comment rester rationnel face à ces irruptions inattendues qui nous arrachent à nos êtres chers ?
Comment réagir et donner un sens à ce que nous ne pouvons concevoir ?
Comment apprendre à revivre, à sourire lorsque le pire s’abat sur nous ?
Parce que dans le fond, la vie est belle, quoi qu’elle puisse nous réserver.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure Larème Debbah pour sa confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Rachel est une jeune maman de jumeaux, totalement surmenée. En effet, elle occupe un poste à haute responsabilité. Heureusement, d’un commun accord, elle a laissé à Alexandre, son mari, la logistique de la maison. Celui-ci s’est arrêté de travailler, pour pouvoir s’occuper des enfants. Tout semble aller pour le mieux, jusqu’à l’arrivée de Chloé, rencontrée par Alexandre lors d’une réunion de parents de l’école où étudient leurs enfants.

Quel roman émouvant. J’avoue que lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, j’étais partie pour un thriller. D’ailleurs un événement qui survient après quelques chapitres et que je ne divulguerai pas pour ne rien spoiler m’a incitée à garder cette première impression. Et en fait, une fois l’explication de cet événement étrange arrivée, je me suis rendue compte que ce roman est plutôt à mettre dans la catégorie du drame.

Larème m’a bouleversée avec cette histoire empreinte de sensibilité. Il faut le lire dans un bon moment, puisqu’il remuera indéniablement le lecteur. J’ai refermé ce roman il y a quelques jours et j’y repense encore avec émotion. Larème confronte ses personnages à des situations extrêmes, où l’amour et l’altruisme seront les mots clés.

L’auteure va aborder des sujets délicats, et elle le fait avec beaucoup de sensibilité. Malgré le drame pesant de cette histoire, il reste tout de même une once d’espoir. Les situations sont extrêmes et poussent les protagonistes dans leurs derniers retranchements.

Les personnages sont bien travaillés et assez profonds. Le personnage de Rachel est tout simplement bouleversant et tout au long du roman, j’ai eu envie de lui tendre la main pour la soutenir dans ses épreuves. Les autres personnages ne sont pas en reste.

La plume de l’auteure est impeccable. Je tiens à le relever, puisqu’il s’agit d’un roman auto-édité et vous n’avez donc rien à craindre de ce côté. La syntaxe et l’orthographe sont soignées. L’écriture est fluide et les pages ont défilé.

Un roman qui ne laisse pas son lecteur indemne tant le sujet que l’auteure aborde est difficile. Elle le fera avec beaucoup de sensibilité et au travers de personnages attachants. Une excellente découverte.

Ma note : 17/20

Contemporain auto-édité

Si j’avais su

Si j’avais su de Kea Ring

  • Auteur : Kea Ring
  • Titre : Si j’avais su
  • Genre : Contemporain
  • Éditions : Auto-édité
  • Nombre de pages : 84
  • Parution : 25 octobre 2019
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Vous est-il déjà arrivé de regretter amèrement un pan de votre vie ? Au point où vous souhaitez que ce moment gênant n’ait jamais existé ou qu’il se soit déroulé autrement ? Les quatorze personnages de ce recueil, oui. 

Une étudiante en proie aux doutes dans la jungle parisienne, une mère qui aurait préféré avorter ou encore une employée qui déplore son orgie éthylique, découvrez à travers ces quatorze nouvelles contemporaines débutant par la fameuse phrase « si j’avais su », les regrets mis à nu de gens ordinaires.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure Kea Ring pour sa confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Il s’agit ici d’un recueil de quatorze nouvelles, ayant toutes le même point d’orgue. L’auteure part de personnages banals et courants, mais qui ont en commun d’avoir tous des regrets dans leur vie. Chaque nouvelle va donc débuter par la phrase « Si j’avais su… ».

Je dois dire que j’ai trouvé ce recueil de nouvelles particulièrement réussi et ce, pour deux raisons de poids. La première étant que j’ai adoré avoir un fil rouge. Ce ne sont pas des nouvelles qui n’ont rien à voir les unes avec les autres et qui partent dans tous les sens. Non, ici, Kea a prit le parti de dérouler ses récits sous un postulat de départ commun à chaque fois : les regrets. La deuxième raison est indubitablement l’unité qu’a su instaurer dans ses histoires l’auteure. En effet, toutes les nouvelles se valent, et je n’ai pas ressenti de différence de qualité entre les unes et les autres, comme cela a tendance à m’arriver lorsque je lis ce genre littéraire.

Alors évidemment, j’ai eu ma préférence pour certains récits, notamment « La fille de la cuisine » et « Mon fils » qui m’ont énormément touchée. J’ai également trouvé très bien ficelé « Rien à signaler.

La plume est vraiment impeccable et c’est réellement agréable de tomber sur des romans auto-édités de cette qualité. Hormis une ou deux coquilles qui n’altèrent en rien le plaisir de lecture, tout le reste est parfait. De plus, le style est entraînant, c’est bien écrit et cela se lit harmonieusement.

Une très bonne idée de la part de Kea Ring en ce qui concerne ce recueil de nouvelles. Elle a su trouver un fil rouge et a déroulé des récits de qualité qui ne m’ont pas laissée indifférente. Je recommande.

Ma note : 17/20

Contemporain auto-édité

Cinq nouvelles riches en émotions

Cinq nouvelles riches en émotions d’Anne-Marie Puyhardy

  • Auteur : Anne-Marie Puyhardy
  • Titre : Cinq nouvelles riches en émotions
  • Genre : Contemporain
  • Éditeur : Auto-édité
  • Nombre de pages : 35
  • Parution : 29 janvier 2016

Résumé

Vous aimez les nouvelles courtes? Le monde des jeux vidéo, une balade exotique, l’apparition d’une échéance terrible, les affres d’un candidat qui attend les résultats de l’envoi d’un CV, un objet injustement accusé d’homicide…inspirent ces cinq nouvelles qui vous proposent bien des surprises.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure Anne-Marie Puyhardy pour sa confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Il s’agit ici d’un tout petit recueil de cinq nouvelles, toutes très différentes les unes des autres, mais avec exactement le même point d’orgue, à savoir une chute totalement inattendue.

L’exercice de la nouvelle est toujours très compliqué, puisqu’il faut savoir happer le lecteur dès le début. Ici, c’est plutôt le contraire qui s’est produit pour moi. Sans forcément être conquise par le début de chacune d’entre elles, j’attendais plutôt d’en arriver à la fin pour en connaître la chute. Effectivement, au bout des deux premières nouvelles, j’ai saisi la manière de procéder de l’auteure. Elle a tout misé sur l’effet de surprise et le dénouement inattendu de ces courts récits. Sans forcément être subjuguée dès l’amorce de chaque nouvelle, je les ai malgré tout suivies avec plaisir puisque je savais qu’il y aurait une surprise à la clé.

L’auteure a réussi à bien m’avoir, notamment en ce qui concerne la deuxième nouvelle intitulée « Danger mortel ». J’étais convaincue d’avoir saisi où voulait m’emmener Anne-Marie et il n’en fut rien, finalement. La chute de la nouvelle intitulée « Un C.V. presque parfait » m’a bien plu également.

Il est vrai que, de prime abord, ces nouvelles peuvent manquer de relief et paraître quelque peu simplistes, mais il y a de bonnes idées. Cependant, il faudrait donner plus de maturité à ces récits qui paraissent parfois un peu trop scolaires. Malgré tout, le charme a opéré et je me suis laissée surprendre.

La plume est parfaite, que ce soit au niveau du style, comme au niveau de la syntaxe et de l’orthographe. Le texte n’en est que plus agréable à lire. Je serais curieuse de voir ce que le talent de l’auteure donnerait dans un roman abouti.

J’ai donc passé un bon moment de lecture avec ces nouvelles qui réservent bien des surprises. Si parfois cela m’a paru un peu trop simpliste et pas assez abouti, nul doute que j’ai découvert ce recueil avec plaisir.

Ma note : 15/20

Contemporain auto-édité

Identité

Identité de Marjorie Tixier



Résumé

Un soir de remise en question, Garance, ophtalmologiste de trente-neuf ans, découvre un tableau qui la bouleverse parce qu’il lui ressemble étrangement.
Elle se met en tête de peindre le portrait mais, paralysée devant la toile blanche, décide plutôt de l’acheter. Quand elle rencontre le propriétaire, celui-ci voit en elle une autre femme, Nicole…
Troublée, elle décide de se rendre à Lille pour rencontrer le peintre du tableau et en savoir davantage sur cette femme qui lui ressemble à s’y méprendre.
Elle ignore encore que son voyage va la replonger dans ses souvenirs d’enfance pour mettre au jour une histoire familiale tissée de secrets.

Mon avis

C’est vraiment par hasard que ce roman auto-édité a croisé ma route. Le synopsis m’a attirée et j’ai donc décider de tenter l’expérience avec cette auteure.

Et bien cela aura été une véritable déconvenue. Je n’ai vraiment pas accroché à cette histoire rocambolesque.

J’ai tout d’abord eu énormément de mal avec le style de Marjorie Tixier. Effectivement, je l’ai trouvé brut, rapide, ampoulé et par moments, parfois, pompeux si j’ose dire. Certes, la qualité de l’écriture est indéniable, mais j’avais plutôt l’impression de lire un exercice de style, plutôt qu’une histoire. J’ai eu droit à beaucoup trop de descriptions interminables qui n’apportaient pas grand chose à l’intrigue.

Quant à l’histoire, je l’ai trouvée assez incohérente et très peu crédible. Je ne peux malheureusement pas argumenter mon propos, sous peine de vous spoiler l’intrigue. Il y avait pourtant une thématique très intéressante, à savoir les secrets de famille et la recherche d’identité. J’ai trouvé pour ma part que le tout était mal exploité.

Ce sera donc une déconvenue. Ce roman tout court n’aura pas su me convaincre, mais bien évidemment, je tenterai un autre roman de l’auteure pour me faire une véritable idée.

Ma note : 10/20

Contemporain auto-édité

Contemporain auto-édité

Josh de Alexis Arend



Résumé

« Mon père avait coutume d’appeler ce coin du Montana « la larme d’un ange ». Je crois, avec le recul, qu’aucun nom ne me semblera jamais plus beau, ni plus approprié aux événements de cette année-là… C’était l’été 1953, j’avais tout juste douze ans et mon frère Josh, dix ans. C’était quelques semaines avant qu’on ne le tue… Je repense souvent à ce lieu empreint d’un bonheur oublié. Mon âme d’enfant s’est gorgée de ce panorama, à en éclater, au point que même aujourd’hui, je parviens à me le remémorer très distinctement. Je suis encore capable d’en retracer les moindres contours dans ma tête, je retrouve ses rives accueillantes, je ressens à nouveau la fraîcheur de son eau claire sur ma peau, et la douce tiédeur du soleil qui s’y reflétait. Je revois nos peaux dorées après des heures de baignade. Je revois mon père, je revois Josh. Et, à présent que me voilà bien âgé, lorsque parfois j’éprouve des difficultés à trouver le sommeil, lorsque, la nuit venue, le passé revient me hanter, c’est à Swan Lake que je songe. À cette larme d’un ange… Ces souvenirs lointains, enfouis en moi, me sont à la fois infiniment beaux, et infiniment douloureux… Swan Lake, et cet été 1953… »

Mon avis

Dès la lecture du résumé, j’ai su que je tenais entre les mains un livre émouvant et bouleversant. Je ne me suis pas trompée. J’ai adoré cette histoire, qui a provoqué en moi un gros flot d’émotions.

Nous suivons ici l’histoire de deux frères, obligés à grandir trop vite de par les coups durs qu’ils subissent. Très vite, il commence à se passer des choses étranges dans la petite ville où ils résident. Je n’en dirai bien évidemment pas plus, de peur de spoiler. Je préfère que vous le découvriez lors de votre lecture. Je n’ai pas pu faire autrement que de m’attacher à ces deux frères. J’ai trouvé leur relation fraternelle tellement touchante, si belle. Alexis Arend a su nous la retranscrire à la perfection.

L’auteur a su planter un superbe décor et rendre une atmosphère pesante tout au long de son roman. Il a rendu à la perfection les médisances et les ragots qui sont propres aux petites villes. Tout au long de ma lecture, j’ai été parfois ulcérée par le comportement de certains habitants. Rassurez-vous, tous ne sont pas détestables. Je me suis beaucoup attachée à certains.

Je tiens à préciser qu’une part de fantastique est intégrée à cette histoire. J’avoue avoir été déroutée au début, puisque je ne m’y attendais pas, mais une fois habituée, cela a donné tout son charme à l’histoire.

Je voudrais également mettre en avant le travail fait par l’auteur, tant au niveau de l’écriture qu’au niveau de l’intrigue. J’ai adoré sa plume, qui certes peut être qualifiée de classique, mais qui nous change des styles plus incisifs et percutants que l’on a tendance à croiser. Ici, c’est plutôt une écriture tout en délicatesse et empreinte de sensibilité. Si les auto-édités peuvent vous faire freiner, de peur d’y trouver des fautes ou autre coquilles, aucun souci de ce côté. C’est un travail parfait que nous offre l’auteur, digne des plus grandes maisons d’édition. N’hésitez donc surtout pas à cause de ce détail.

Cela aura donc été une très belle découverte. Alexis Arend aura su proposer à son lecteur une belle palette d’émotions avec son histoire magnifique. Une petite pépite de l’auto-édition à découvrir.

Ma note : 18/20