Jeunesse

7 rue des écolos

7 rue des écolos de Sophie Dieuaide

  • Auteur : Sophie Dieuaide
  • Titre : 7 rue des écolos
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Didier Jeunesse
  • Nombre de pages : 160
  • Parution : 3 juin 2020
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Ras-le-bol de l’arrosage, du binage, du désherbage. Armand, Lili, Violette, Oscar et Charlie ont craqué.
Avoir un jardin sur les toits, tout le monde en rêve. Mais ça tourne au cauchemar quand vous recevez des ordres du matin au soir.
« On n’est pas nés pour obéir ! » a déclaré Lili.
« Les parents, y nous font touzours tavailler au potager », a ajouté le petit Charlie.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Didier Jeunesse pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Au 7 rue des écolos, les familles qui y résident sont bien entendu écolos. Au point d’installer un jardin potager sur le toit de leur immeuble. Les enfants vont malgré tout se rebeller. Ils sont fatigués de débiner, de jardiner. Ils vont trouver une astuce pour ne pas être les seuls à travailler. Lorsque Violette, l’une des filles du groupe, doit changer d’école puisque ses parents se séparent, les autres enfants ont l’idée de créer un journal ecolo qu’ils pourront ainsi envoyer à Violette afin qu’elle se sente moins seule.

C’est une très bonne lecture avec pour toile de fond l’écologie et j’ai trouvé ce roman très bien réalisé. C’est une excellente manière de sensibiliser les plus jeunes lecteurs et avec beaucoup d’humour, l’auteure réussit à faire passer ses messages.

Le groupe est très attachant et l’idée du journal est très bonne. Tout au fil des pages, des illustrations parsèment le texte, et l’auteure a su effectuer le juste dosage afin de maintenir l’attention de ses plus jeunes lecteurs. J’ai trouvé ce roman très original et c’est appréciable de retrouver une thématique si importante dans un roman jeunesse.

La plume de l’auteure est simple et fluide. Avec un style clair et beaucoup de dialogues, l’histoire est adaptée au jeune public. J’ai retrouvé beaucoup de dynamisme dans l’intrigue et les multiples rebondissements rendent difficile d’arrêter sa lecture.

Un récit idéal afin de sensibiliser les plus jeunes à l’écologie. Les illustrations sont bien réalisées et l’histoire est très intéressante. Un roman qui plaira à tout le monde.

Ma note : 17/20

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Jeunesse

L.O.L.A

L.O.L.A de Claire Garralon

  • Auteur : Claire Garralon
  • Titre : L.O.L.A
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Actes Sud Junior
  • Nombre de pages : 80
  • Parution : 9 septembre 2020
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Quand Lola est entrée dans la classe, ce fut comme un éblouissement pour Charlie. Puis il y eut cette façon de se présenter, en épelant les quatre lettres de son prénom – L.O.L.A. –, comme une mélodie. D’inconnue, Lola devient pour Charlie une amie, puis une meilleure amie. Quelque chose d’indéfinissable chez Lola l’attire irrésistiblement. Du trouble, du désir sans doute. Les filles plaisent à Charlie mais certains garçons aussi, c’est confus. Mais on tombe amoureux d’une personne, pas d’un sexe. Pourquoi faudrait-il se définir selon une orientation sexuelle ? Pourquoi se conformer à une étiquette – hétéro, homo… ? Plutôt simplement mettre des mots sur ses pensées pour que ça existe vraiment.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Actes Sud Junior pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Lola est nouvelle dans sa classe. D’emblée, elle décide de s’asseoir aux côtés de Charlie. Lorsque la jeune fille lui épelle son prénom, Charlie pense que la sonorité et la musicalité des lettres est tout simplement enivrante. Tout comme Charlie, les autres élèves seront captivés par cette nouvelle élève.

Quelle ode à la tolérance et au respect que ce petit roman. Ce récit, aux allures de nouvelle, se lit en un souffle. C’est court mais pourtant, l’auteure a réussi à faire passer le message recherché.

Si au début je me suis longuement demandé où voulait m’emmener l’auteure, je dois dire qu’à la fin, je n’ai pas pu faire autrement qu’admirer l’ingéniosité de Claire. Elle a su me surprendre et je n’avais pas vu le dénouement arriver. J’ai trouvé qu’elle avait amené cela de manière très intelligente.

Je ne peux pas vous dire exactement quelles thématiques sont abordées ici, sous peine de vous spoiler un gros pan du récit. Claire aborde des sujets très actuels et le fait avec beaucoup de douceur et sensibilité.

La plume de l’auteure est tout en délicatesse. Le texte est narré à la première personne, sous le point de vue de Charlie. J’ai trouvé ce choix narratif particulièrement intéressant et judicieux, permettant ainsi une introspection parfaite des pensées de Charlie.

Un court récit qui est une véritable ode à la tolérance et à l’amour. L’auteure aborde les thématiques de son roman d’une manière très intelligente et délicate. À découvrir sans hésiter.

Ma note : 18/20

Jeunesse

Les tribulations d’Esther Parmentier

Les tribulations d’Esther Parmentier de Maëlle Desard

  • Auteur : Maëlle Desard
  • Titre : Les tribulations d’Esther Parmentier
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Rageot
  • Nombre de pages : 384
  • Parution : 1 juillet 2020
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Esther Parmentier, 19 ans, sorcière non répertoriée, est embauchée pour un premier stage dans une agence très spéciale… Délires assurés !

Esther Parmentier a quitté sa Bretagne natale pour un stage à Strasbourg dans une société informatique quand elle est repérée par l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Car Esther est une sorcière. À peine remise de cette découverte, et des tests visant à déterminer ses capacités, Esther apprend qu’elle n’a pas plus de pouvoirs qu’une allumette mouillée. Sa note sur l’échelle des pouvoirs est historiquement basse : 2 sur 82. Mais Esther est dotée d’un caractère de cochon, de solides capacités de déduction et est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. Malgré son faible score, l’Agence décide donc de l’embaucher comme stagiaire.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Rageot pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Esther Parmentier est une jeune femme stagiaire en comptabilité. Pourtant, tout son quotidien va se retrouver chamboulé lorsqu’elle apprend qu’elle est en fait un sorcière. Elle a malgré tout un très petit niveau. Elle va ainsi changer de poste de travail et enquêter auprès de Loan, un vampire. D’autres créatures vont venir se mêler à cette petite équipe.

Il n’est pas facile de résumer ce roman afin de vous donner l’envie de vous y plonger sans attendre, tant le récit est dense et l’intrigue tarabiscotée. Il y a beaucoup à dire et une multitude d’événements vont venir ponctuer ce roman. Pour ma part, j’ai passé un excellent moment de lecture, empli de fraîcheur.

Il m’a semblé que parfois, l’auteure voulait vraiment donner suite à beaucoup d’idées en même temps, et ce sera mon seul bémol pour ce roman. Parfois, je me suis retrouvée un peu perdue, devant relire certains passages pour bien assimiler les tenants et aboutissants de l’intrigue. Une fois que c’est chose faite, les pages défilent offrant une multitude de rebondissements.

Il faut reconnaître que cette histoire n’aurait pas été la même sans le personnage principal. Esther est très drôle, truculente et elle porte le récit à elle toute seule. Il y a des passages vraiment hauts en couleur, et les échanges entre Esther et les divers personnages sont entraînants et emplis de bonne humeur.

La plume de l’auteure est très fluide et avec son franc-parler, elle permet une immersion totale dans une histoire hors du commun. Les chapitres sont assez courts et la grosse quantité de dialogues rythme le récit. Malgré une intrigue dense, j’ai trouvé que cela se lisait très facilement.

Une découverte littéraire pétillante, servie par un personnage féminin truculent, qui porte presque à elle-seule une intrigue dense, riche et variée. J’ai passé un excellent moment de lecture que je ne peux que recommander.

Ma note : 17/20

Jeunesse

Le mot d’Abel

Le mot d’Abel de Véronique Petit

  • Auteur : Véronique Petit
  • Titre : Le mot d’Abel
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Rageot
  • Nombre de pages : 192
  • Parution : 28 février 2018
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Dans le monde d’Abel, rien n’est plus important que le mot révélé à chacun vers l’âge de 12 ans. Un mot personnel et intime qui conditionne souvent la vie entière. En retard de plusieurs mois, Abel vit dans l’angoisse d’hériter d’un mot dérisoire ou ridicule, ou pire, d’un mot noir… Un matin, il découvre le mot de Clara, la fille dont il est secrètement amoureux, tagué en lettres rouges sur le mur du collège ! Qui a pu commettre un tel crime ?

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Rageot pour cette lecture.

Abel est en retard, et pour cause, il ne connaît toujours pas son mot. Pourtant, vers douze ans, presque tout le monde connaît le mot qui guidera son propriétaire vers un avenir tout tracé. Alors pourquoi le sien tarde-t-il à apparaître ? Et finalement, un simple mot pourrait-il déterminer toutes les données futures d’une personne ? Que se passerait-il alors s’il héritait d’un mauvais mot ?

Ce petit roman jeunesse et aux allures de dystopie m’a totalement conquise. J’ai trouvé cette intrigue d’une grande originalité et très intelligente. L’auteure a su faire preuve de finesse pour aborder une multitude de thématiques qui peuvent angoisser les adolescents. C’est empli de réflexions intéressantes.

J’ai beaucoup aimé ce postulat de départ qui est des plus originaux. Véronique imagine un monde où chacun se voit attribuer un mot pendant son adolescence. Ce mot déterminera l’avenir de chaque personne, alors imaginez si votre mot n’est pas fort. L’auteure fera la part belle aux apparences et aux préjugés. Finalement, elle mettra en exergue que ce sont les personnages eux-mêmes qui devront se battre pour accomplir leurs rêves et que ce n’est pas un petit mot qui pourra tout déterminer.

De manière subtile, l’auteure mettra en avant de belles réflexions qui donneront matière aux plus jeunes afin de se questionner. C’est nuancé, empli de finesse et rédigé avec grande intelligence. S’il y a un petit air de dystopie tout au fil des pages, ce n’est tout de même pas sur cet élément que cette histoire sera centrée, mais davantage sur le côté sociétal.

La plume de l’auteure est abordable à tous les publics. D’un style fluide et entraînant, ce roman se lit facilement et permet une immersion totale. Les chapitres sont rythmés et ce court roman peut parfaitement se lire d’une traite.

Un excellent roman jeunesse qui abordera une multitude de thématiques avec beaucoup de finesse et aux côtés de personnages attachants. À découvrir sans hésiter.

Ma note : 18/20

Jeunesse

Émile et Mado : Enfants dans la résistance

Émile et Mado : Enfants dans la résistance de Sophie de Mullenheim

  • Auteur : Sophie de Mullenheim
  • Titre : Émile et Mado : Enfants dans la résistance
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Fleurus
  • Nombre de pages : 216
  • Parution : 13 mars 2020
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Paris, avril 1943.
Emile attend. Sa mère est infirmière à la Pitié-Salpêtrière. Si elle ne rentre pas de la nuit, il sait ce qu’il doit faire : partir avec Puce, son épagneul, et prendre le train jusqu’à Chartres où il retrouvera sa tante Jeanne. À 4 heures du matin, sa décision est prise : il quitte les lieux.
Sur le quai de la gare, Mado répète son texte en secret : « Je m’appelle Madeleine Germain, je suis née le 12 mars 1931, je m’appelle… ».
Le train est à quai. La Gestapo patrouille. Les deux enfants sont en danger…

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Fleurus pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Paris, 1943. En pleine Seconde Guerre Mondiale, Émile, bientôt 12 ans, attend le retour de sa maman, qui travaille de nuit en tant qu’infirmière. Ne la voyant pas rentrer, il va se décider à faire ce qu’elle lui avait demandé dans le cas où cela arriverait. Il va donc prendre la sacoche de son père, qui est fait prisonnier, et partir à Chartres retrouver Jeanne, la sœur de sa maman. Il sera accompagné de sa chienne, Puce. Au même moment, Mado, 12 ans, et dont les parents ont été arrêtés, a changé de nom et s’apprête également à rejoindre Chartres.

J’ai été réellement conquise par ce court roman d’amitié entre deux enfants courageux, avec pour cadre historique la Seconde Guerre Mondiale, et le tout servi par une plume accessible à tous les publics. Je ressors émue de cette lecture et j’aurais bien aimé en lire quelques pages de plus.

Certes, la thématique de la guerre n’est pas abordée de façon exhaustive, mais il ne faut pas oublier que ce récit s’adresse avant tout à un public plus jeune. L’idée n’est donc pas de rendre cette lecture rébarbative, mais vise plutôt à servir d’apprentissage afin de sensibiliser le lecteur.

L’histoire d’amitié qui se tisse au fil des pages m’a bouleversée. J’ai trouvé cela très beau, et j’ai fortement apprécié que l’auteure aborde son récit d’une manière plus douce, tout en montrant malgré tout la dureté de la situation. Les deux enfants sont très attachants.

Sophie a su instaurer une tension tout au fil des pages, et je les ai tournées rapidement tant j’ai eu peur pour ces deux amis. Les rebondissements sont multiples, les rencontres nombreuses et certains moments sont réellement angoissants.

L’auteure mettra de belles valeurs en exergue, telles que l’amitié, la loyauté et le courage. Il faut dire que les deux amis n’en manquent pas tout au fil des pages. À eux deux, ils vont porter l’histoire et je les ai trouvés très touchants.

La plume de l’auteure est fluide et surtout, abordable pour le jeune public à qui elle s’adresse. Sous forme de courts chapitres, et avec un style vivace, les pages défilent sans meme s’en apercevoir. Le petit lexique à la fin peut être très utile aux plus jeunes pour savoir la signification de certains termes.

Un roman jeunesse avec pour toile de fond la Seconde Guerre Mondiale. L’amitié aura une place centrale et le courage ne sera pas en reste, le tout servi par une plume qui conviendra à tous les publics. Une réussite à ne pas manquer.

Ma note : 19/20

Jeunesse

Caribou Baby

Caribou Baby de Meg Rosoff

  • Auteur : Meg Rosoff
  • Titre : Caribou Baby
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Rageot
  • Nombre de pages : 96
  • Parution : 12 septembre 2018
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Je m’appelle Jess. J’ai 17 ans, et je viens d’avoir un bébé. Bon … pas n’importe quel bébé : un bébé caribou. Personne ne sait comment c’est arrivé. On n’avait rien détecté.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Rageot pour cette lecture.

Londres. Jess et Nick, deux très jeunes adultes, sont devenus parents. La surprise est totale lorsque Jess accouche en fait d’un bébé caribou. Un long combat va alors commencer pour pouvoir intégrer au mieux leur bébé dans un environnement non adapté pour lui.

Si j’ai apprécié la thématique qu’il faut voir entre les lignes, je ne suis pas très convaincue de la manière dont elle a été traitée. Si j’y ai dénoté énormément d’originalité, j’ai trouvé le tout beaucoup trop allégorique, et je ressors quelque peu mitigée.

Bien évidemment, il faut voir dans ce court récit une analogie et un bel hommage aux familles d’enfants dits différents. La thématique est traitée sous forme de métaphores au travers de ce bébé caribou. C’est orignal, c’est certain, mais j’ai trouvé le récit pas assez abouti.

Cela vient sûrement du fait qu’il est bien trop court. En effet, il s’agit presque d’une nouvelle et pour aborder cette thématique si délicate, c’est trop peu de pages. Malgré tout, j’y ai retrouvé beaucoup de tendresse et de douceur dans cette petite histoire.

La plume de l’auteure est d’une grande fluidité. Le style est entraînant, et le récit se lit d’une traite. Le bébé caribou est très attachant, et le désarroi de ses parents est touchant. J’ai beaucoup aimé les personnages. Je reste vraiment mitigée sur la forme, plutôt que sur le fond, n’ayant pas forcément adhéré à cette métaphore tout au fil des pages.

Un récit abordant une thématique difficile, sous forme de petit conte et de métaphores diverses au travers d’un bébé caribou. Je ne suis pas forcément convaincue. Malgré tout, l’originalité de ce court roman est indéniable.

Ma note : 14/20

Jeunesse

Le Livre magique de Théo

Le Livre magique de Théo d’Éric Clovis et Kalima Ritou

  • Auteur : Éric Clovis et Kalima Ritou
  • Titre : Le Livre magique de Théo
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Librinova
  • Nombre de pages : 24
  • Parution : 27 mai 2019
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Théo a 9 ans, et il n’aime pas lire. Sa soeur jumelle, Léa, l’y encourage, mais rien n’y fait. Le jour où leur oncle Jean lui offre un vieux livre relié, Théo est envahi par la déception. Un peu plus tard, alors qu’il se trouve dans le jardin de ses parents en compagnie de sa soeur, le livre s’ouvre, grandit, et aspire Théo et Léa entre ses pages. Les jumeaux entrent dans un monde magique gouverné par Lana, une sorcière juste et bienveillante. Quelles merveilleuses aventures vont-ils connaître ?

Découvrez ce conte touchant qui célèbre le pouvoir des livres !

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Librinova pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Théo et Léa sont jumeaux et ils ont neuf ans. Si la petite fille adore lire, c’est loin d’être le cas de son frère. Pourtant, lorsqu’un jour leur oncle offre un livre à Théo, tout va changer. Théo est d’abord déçu, mais lorsque le livre les aspire dans ses pages et entraîne les enfants dans un monde féerique, c’est une aventure incroyable qui va débuter. Et si cela permettait à Théo de prendre goût à la lecture ?

C’est un tout petit roman jeunesse que nous proposent les auteurs. Pourtant, j’y ai retrouvé beaucoup de densité entre les pages et je peux dire que je ressors conquise de cette aventure féerique. J’ai beaucoup aimé le propos de livre, qui consiste à donner le goût de la lecture aux plus jeunes. Les livres vont tenir une place primordiale dans cette histoire.

C’est dommage que les auteurs n’aient pas décidé de faire quelques pages de plus. Je me suis retrouvée très prise dans cet univers, et je suis certaine que cette lecture ravira tous les publics. Les jumeaux sont attendrissants et attachants. Les aventures sont multiples. La fin ouverte laisse présager d’une suite possible, et ce serait vraiment une belle idée.

La plume des auteurs est tout en douceur, soignée et adaptée aux plus jeunes, même s’il y a quelques mots parfois compliqués. C’est très bien écrit, et pas une seule coquille ni aucune faute ne viennent émailler le texte. Les chapitres sont courts et cohérents.

Un roman jeunesse pour inciter les plus jeunes à la lecture et qui ravira tous les publics. C’est très bien écrit et la fin peut laisser présager une suite. Une très belle découverte.

Ma note : 18/20

Jeunesse

Chat s’en va et chat revient

Chat s’en va et chat revient de Luc Blanvillain

  • Auteur : Luc Blanvillain
  • Titre : Chat s’en va et chat revient
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Fleurus
  • Nombre de pages : 260
  • Parution : 7 février 2020
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Victor est inquiet. Arsène, son chat est vieux, trop vieux. Il s’affaiblit de jour en jour. Victor refuse d’accepter la mort inévitable de son compagnon. C’est qu’ils sont amis depuis les premiers jours de Victor. Quand ses parents l’ont ramené de la maternité, dix ans plus tôt, le chat se trouvait sur le seuil de la maison et semblait les attendre. Il y est entré avec eux et n’est jamais reparti. Victor vous une véritable passion à son chat. Il joue avec lui, l’observe constamment, l’imite. Au point d’avoir développé, au fil du temps, des capacités spéciales, des pouvoirs félins. Il peut attraper des mouches, bondir avec une agilité surprenante, se déplacer sans bruit, voir la nuit. Du coup, à l’école, Victor est à part. On le trouve bizarre. Seule, Léonie, dont il est probablement amoureux, semble le comprendre. Elle aussi, d’ailleurs a parfois des comportements félins…

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Fleurus pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Victor est un jeune garçon de dix ans. Il entretient une relation fusionnelle avec Arsène, son chat. Ce dernier semble s’affaiblir de jour en jour et Victor s’inquiète. En effet, son animal de compagnie l’accompagne depuis sa naissance. Victor a conscience de ne pas être un petit garçon comme les autres. Il n’aime pas les mêmes choses que ses camarades d’école. La seule chose qui l’intéresse vraiment, c’est de passer du temps avec son chat, au point de l’imiter. Heureusement, il s’est lié d’amitié avec Léonie, une petite fille différente elle aussi, et qui semble le comprendre. Bientôt, des événements étranges vont survenir et entraîner les deux amis dans de grandes aventures.

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman jeunesse qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. Pourtant, je dois bien avouer avoir été quelque peu sceptique au début, ne sachant pas où voulait me mener l’auteur. Une fois l’histoire mise en place et l’intrigue posée, je me suis laissée entraîner par ce récit empli de douceur, d’amitié et d’aventures.

Le roman débute tout doucement, mettant en place le quotidien de Victor et nous présentant ainsi ses parents et son chat Arsène. J’ai trouvé que l’auteur avait su créer des personnages emplis d’humour. Les parents de Victor sont totalement atypiques et cela donne parfois droit à des situations totalement extravagantes. C’est lors de ce début de récit que je me suis demandée où cette histoire allait m’emmener.

Et soudain, une vraie intrigue se met en place, mettant en scène plusieurs thématiques dont je ne vous relèverai rien, bien entendu, sous risque de vous spoiler des événements. À partir de ce moment, il m’a été très difficile de lâcher ce roman. Je me suis totalement attachée aux personnages que j’ai trouvés particulièrement sensibles et bienveillants. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Ambroise qui est esquissé avec beaucoup d’humour.

La plume est alerte, tout en restant fluide. Il ne faut pas oublier que ce roman s’adresse à un jeune public. C’est un très bon style, sans être particulièrement compliqué. L’auteur réussit à faire passer les émotions et aborde beaucoup de thématiques.

Un roman jeunesse empli d’aventures et d’amitié. Je ressors conquise de cette lecture. Sous une plume alerte, l’auteur a réussit à tisser une histoire captivante. À découvrir.

Ma note : 18/20

Jeunesse

La vie compliquée de Léa Olivier

La vie compliquée de Léa Olivier de Catherine Girard-Audet

  • Auteur : Catherine Girard-Audet
  • Titre : La vie compliquée de Léa Olivier
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : Kennes
  • Nombre de pages : 48
  • Parution : 5 avril 2017
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Ce premier tome de « La Vie compliquée de Léa Olivier » nous emmène à Montréal, en compagnie de Léa, 14 ans, qui vient tout juste d’y emménager avec ses parents. Séparée de sa meilleure amie Marilou et de son amoureux Thomas, elle peine un peu à se faire à son nouvel environnement. Il faut dire qu’entre les maladresses de Thomas, pas très doué pour les relations à distance, les filles du lycée qui la prennent de haut et son frère Félix qui joue les beaux gosses, Léa se sent parfois un peu seule. Heureusement, il y a Marilou, à qui elle raconte tout, par mail et par chat. Laquelle la tient au courant de la vie de leur village, des faits et gestes de Thomas et des aléas de sa vie amoureuse…

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Kennes pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Léa, jeune adolescente, est contrainte de déménager à Montréal, ses parents devant s’y rendre pour le travail. Elle est très angoissée puisqu’elle laisse derrière elle et à plus de 400 kilomètres son petit ami Thomas et sa meilleure amie Marilou. Elle se sait timide et elle pressent qu’elle aura beaucoup de mal à s’intégrer dans son nouvel établissement scolaire.

Il s’agit ici de la version bande-dessinée des aventures de Léa et j’ai passé un excellent moment de lecture. L’auteure nous propose un scénario assez simple et banal, mais d’emblée j’ai ressenti beaucoup d’attachement pour Léa et j’ai eu beaucoup d’empathie pour elle lors de ses nombreuses déconvenues.

L’auteure a su mettre en exergue des thématiques qui font le quotidien de tout adolescent, ainsi que de belles valeurs, telles que l’amitié et la loyauté. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Marilou également. La belle amitié qui unit les jeunes filles malgré la distance est touchante.

Les graphismes sont bien réalisés. Beaucoup de couleurs et de luminosité transparaissent au travers de ces planches, et le confort de lecture est indéniable. Il y a quelques expressions québécoises accompagnées de leurs significations en bas de page.

Une bande-dessinée qui permet de découvrir le personnage principal récurrent d’une saga. J’ai fortement apprécié cette lecture et je découvrirai la suite des aventures de Léa avec plaisir. À découvrir.

Ma note : 17/20

Jeunesse

31 lettres

31 lettres d’Élodie Wang

  • Auteur : Élodie Wang
  • Titre : 31 lettres
  • Genre : Jeunesse
  • Éditions : HLAB
  • Nombre de pages : 103
  • Parution : 18 mars 2020
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Cher lecteur,

Un matin en me réveillant, je me suis dit : « J’aimerais avoir une correspondance avec quelqu’un. »

Une vraie de vrai, avec des mots griffonnés sur des couches de papier, le stylo grattant l’encre et le bonheur de sentir le froissement de la feuille que l’on plie.

Alors je me suis lancée. J’ai rédigé trente et une lettres pour les trente et un élèves de ma classe de terminale. J’ignore s’ils me répondront, mais je suis fière d’avoir fait le premier pas.

Ce livre, c’est une autre lettre. Une lettre que je t’adresse, lecteur.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Édition HLAB pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

S., une jeune adolescente dont on connaîtra le prénom à la toute fin, est en terminale et sur le point de passer son baccalauréat. Elle va alors décider d’écrire 31 lettres, une pour chacun des élèves qui partagent sa classe.

J’avoue que même si je n’ai pas toujours compris la démarche de l’auteure, j’ai tout de même beaucoup aimé ce roman qui est épistolaire. Les lettres sont intéressantes, c’est bien écrit et j’ai apprécié de découvrir au travers de lettres le microcosme que constitue une classe de terminale.

Au fil de ces missives, la rédactrice va peu à peu révéler les tenants et aboutissants des relations entre ces adolescents. Elle va adresser à chacun d’entre eux des mots très personnels, et Élodie Wang va au travers de ce biais aborder une multitude de thématiques importantes et qui tracassent bien souvent les adultes en devenir.

Cependant, si le procédé initial m’a séduite, j’ai fini par me lasser parfois de ce système de narration. Il faut savoir qu’ici, cette lecture va se résumer à des lettres. Il n’y a aucune autre forme de narration et j’aurais bien aimé voir entrecoupées ces lettres qui donnent une sensation de statisme avec un récit plus vif et des dialogues, et ainsi voir évoluer les personnages entre eux.

La plume est fluide et très douce. Les lettres sont bien écrites, et l’on ressent beaucoup de sincérité de la part de la rédactrice. J’ai eu des moments d’émotions mais j’ai parfois eu l’impression de ne pas réussir m’impliquer davantage dans ce que je lisais. Il faut dire qu’une multitude de personnages nous sont présentés et que l’on a très peu de temps pour s’attacher à eux, puisqu’à chaque nouvelle missive, c’est un nouveau personnage qui fait son entrée.

Un roman épistolaire par lequel l’auteure aborde des thématiques importantes. Si j’ai apprécié ma lecture, il y a eu des moments où je me suis lassée de me retrouver avec simplement des lettres écrites, à la suite, ce qui a créé peu d’attachement avec les personnages.

Ma note : 15/20