Contemporain

L’homme qui pleure de rire

L’homme qui pleure de rire de Frédéric Beigbeder

  • Auteur : Frédéric Beigbeder
  • Titre : L’homme qui pleure de rire
  • Genre : Contemporain
  • Éditions : Grasset
  • Nombre de pages : 320
  • Parution : 2 janvier 2020
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé


Octave Parango a été concepteur-rédacteur dans les années 1990, model scout dans les années 2.000 . Le voici qui découvre dans les années 2010 un nouveau métier…
Après 99 Francs sur la tyrannie de la publicité et Au secours pardon sur le marchandisation de la beauté féminine, ce nouveau roman satirique, hilarant et désespéré clôt la trilogie d’Octave Parango sur les aliénations contemporaines.
Tout est malheureusement vrai (et vécu) dans cette satire, hilarante et désespérée, des dérives de notre société de divertissement.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Grasset pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Octave Parango signe ici son retour. Après avoir travaillé dans le monde de la publicité, dans celui de la mode, le voilà maintenant chroniqueur pour la radio France Publique. Il va malheureusement se faire évincer en plein direct, puisqu’il est venu sans son papier et s’est risqué à l’exercice compromis de l’improvisation. Bien évidemment, cela ne marchera pas de la manière escomptée.

Je dois avouer que c’est le premier opus de la saga Octave Parango que je découvre ici. J’en connaissais bien évidemment le principe, ce personnage littéraire étant en fait l’alter ego de Frédéric Beigbeder. Impossible de ne pas voir le parallélisme avec l’évincement de l’auteur auprès de la radio France Inter.

Je pensais que j’allais me retrouver en quelque sorte avec un roman critiquant le monde radiophonique et j’ai donc été surprise de me retrouver devant un pamphlet contre la démocratisation du rire.

L’auteur y dénonce cette volonté d’aujourd’hui à vouloir à tout prix fixer des heures fixes pour rire. En effet, c’est lors de la tranche horaire de son espace radiophonique qu’Octave devra tout faire pour faire rire ses auditeurs. La banalisation du rire le fait paraître anodin.

L’auteur a parsemé son récit de réflexions très intéressantes et surtout, le personnage d’Octave Parango est si haut en couleurs que cela donne, bien malgré lui, des moments de rires inopinés.

La plume de l’auteur est franche, directe et emplie d’une certaine fraîcheur. J’avais un peu peur de me retrouver devant un style alambiqué et finalement, cela a été loin d’être le cas. J’y ai retrouvé beaucoup de propos caustiques, et j’ai gardé en vue que derrière Octave, c’est souvent Frédéric qui s’exprimait. Ma première expérience littéraire avec cet univers a été une franche réussite.

Un très bon roman qui sort des sentiers battus, de par une plume acerbe et caustique, des propos emplis d’une vraie réflexion et surtout un personnage principal qui sert indubitablement un roman frais et entraînant.

Ma note : 17/20

2 réflexions au sujet de “L’homme qui pleure de rire”

Laisser un commentaire