La liseuse de visages de Sebastian Fitzek

• Auteur :
• Titre : La liseuse de visages
• Genre : Thriller
• Éditions : L’Archipel
• Nombre de pages : 368
• Parution : 11 avril 2024
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Résumé

Hannah Herbst, l’experte en décryptage d’expressions faciales la plus renommée d’Allemagne, aide régulièrement la police à démasquer des criminels.
Aujourd’hui, alors qu’elle traque un serial killer surnommé le Pêcheur, elle est confrontée au cas le plus étrange de sa carrière : une femme au-dessus de tout soupçon s’est accusée du meurtre de ses proches.
Mais, juste après avoir avoué, cette femme a réussi à s’évader.
Pour partir à la recherche de son fils Paul – le seul à avoir échappé au massacre – et achever sa « mission macabre » ?
Hannah n’a que les aveux filmés de cette femme pour la confondre et sauver Paul. Le problème : la meurtrière, sur la vidéo, c’est elle-même !

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons de l’Archipel pour leur confiance.

Hannah est liseuse de visages au sein de la police. Elle analyse les expressions faciales des suspects, afin d’aider au mieux à détecter de potentiels mensonges lors des interrogatoires. Lorsqu’elle se réveille prise en otage, pour la jeune femme, c’est l’incompréhension. Qui a bien pu l’enlever, mais surtout, comment se fait-il qu’elle apparaisse dans une vidéo d’un interrogatoire, dans laquelle cette fois, c’est elle est qui est suspectée.

Je préfère rester assez évasive quant au synopsis du roman, puisqu’il y a beaucoup d’éléments qui font leur apparition avec beaucoup de parcimonie et je risquerais donc de vous les spoiler. J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce thriller qui va à toute vitesse et empli de rebondissements multiples.

À chaque fois, l’auteur réussit à maintenir mon intérêt dans des récits complexes, et il n’a pas son pareil pour créer des intrigues qui ont de multiples ramifications mais qui ne perdent jamais le lecteur.

D’emblée, les questionnements ont été multiples et l’ennui ne s’est jamais fait ressentir, bien au contraire. Comme souvent, l’intrigue part dans une multitude de directions, mais rassurez-vous, le dénouement final offre toutes les explications, et les rebondissements vont se multiplier jusqu’au tout dernier chapitre.

La plume de l’auteur est d’une grande fluidité. Avec des chapitres courts, le rythme est effréné et ainsi, ce thriller devient très difficile à lâcher. Quelques retours en arrière vont permettre au lecteur de savoir ce qu’il s’est passé. L’auteur ne perd jamais son lecteur, avec toutes les indications en début de chapitre.

Un thriller au rythme effréné et qui ne faiblit pas, servi par une intrigue aux multiples rebondissements. À découvrir.

Après minuit de Gillian McAllister

• Auteur : Gillian McAllister
• Titre : Après minuit
• Genre : Thriller
• Éditions : Sonatine
• Nombre de pages :
• Parution :
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Résumé

Nous sommes le 30 octobre 2022, il est tout juste minuit. Dans la banlieue de Liverpool, Jen Brotherhood guette par la fenêtre le retour de son fils. Pourtant Todd a dix-huit ans, et la permission de sortie jusqu’à 1 heure du matin. Mais quelle mère ne se laisse pas gagner par l’angoisse tant que son enfant n’est pas rentré ? Alors, quand son fils apparaît enfin dans la rue, Jen sent le soulagement la gagner. Un soulagement rapidement remplacé par l’incompréhension, puis la terreur, tandis qu’elle se précipite à l’extérieur : Todd vient de poignarder un inconnu sous ses yeux. Quand la police emmène son fils menotté, toutes les certitudes de Jen vacillent. Lorsqu’elle se réveille le lendemain, Todd est dans sa chambre, comme si rien ne s’était passé. Nous sommes le 28 octobre, il est tout juste 8 heures. Et Jen commence seulement à comprendre à quel point son monde a basculé.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Sonatine pour leur confiance.

Jen surveille l’arrivée de son fils Todd suite à une sortie. En cette nuit du 30 octobre, la jeune femme est angoissée, lui semblant qu’il tarde à rentrer. Son mari Kelly va tenter de la rassurer. C’est alors que Jen va apercevoir Todd dans l’allée, et c’est tout son quotidien qui va être bouleversé. Elle voit son fils tuer un homme. Après une nuit terrible, Jen se couche et en se réveillant, elle se retrouve un jour avant. En effet, il est le 29 loctobre, son fils n’a commis aucun meurtre. Que se passe donc ?

Ce thriller est tout simplement brillant et d’une grande originalité. Je suis bluffée par le talent de l’auteure à nous proposer une intrigue complexe sans jamais s’y perdre, et en ne laissant aucun élément au hasar ou sans explication, et il faut bien dire que ce n’était pas aisé.

Il m’a fallu un petit temps d’adaptation avant de rentrer pleinement dans ce thriller, mais une fois que cela a été chose faite, il m’a été très difficile de lâcher ma lecture. La thématique de la maternité est également abordée dans ce thriller, et j’ai trouvé que l’auteure en parlait avec beaucoup de sensibilité.

J’ai été très touchée par le personnage de Jen, qui fera tout son possible pour essayer de protéger son fils. Au fil du temps à rebours, nous comprenons mieux la relation entre les membres de cette famille, et Jen se remettra en question plus d’une fois.

Quant à l’intrigue, elle est tout simplement bluffante, brillante et originale. Je n’ai jamais lu un thriller comme celui-ci, qui sort totalement des sentiers battus, même si au départ, il semblerait que ce soit un thriller domestique assez classique. Il n’en est rien et il sort indubitablement du lot.

La dernière partie de ma lecture m’a happée, tant le suspense était présent. Je reste admirative par la capacité de l’auteure à emboîter toutes les pièces du puzzle à la perfection. Rien n’est laissé au hasard, et le dénouement offre toutes les réponses.

La plume de l’auteure est d’une grande fluidité. Avec des petits chapitres, l’intrigue ne s’essouffle pas, et le rythme est soutenu tout au fil des pages. Les indications temporelles en début de chapitre sont parfaites, afin de ne jamais s’y perdre.

Un thriller original à souhait, servi par une intrigue brillante. J’en ressors conquise. Un roman à découvrir sans hésitation.

La meilleure écrivaine du monde de Jonathan Werber

• Auteur : Jonathan Werber
• Titre : La meilleure écrivaine du monde
• Genre : Thriller
• Éditions : Robert Laffont
• Nombre de pages : 368
• Parution : 1 février 2024
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Résumé

Ève version 39 est une intelligence artificielle pas comme les autres : c’est une auteure en devenir. Son créateur, Thomas, lui a fixé un objectif : produire un polar qui renouvellera le genre. Si elle a lu tous les livres publiés sur le sujet, il lui manque quelque chose pour être réellement originale : comprendre ce que signifie « être humain ». L’amour, la tristesse, la folie… autant d’émotions qui se vivent avant de pouvoir s’écrire. Afin de l’aider à en faire l’expérience, Thomas lui donne accès au lieu où il travaille : la maison de retraite des Topazes.
Alors qu’elle explore ce curieux univers, Ève39 rencontre Barbara, une psychologue à l’humour corrosif, Annie, une commère diabétique en mal de sucreries, ou encore Navassier, un directeur aussi arriviste qu’autoritaire, chacun lui offrant une nouvelle définition du mot « personnage ». Mais, bientôt, d’étranges événements surviennent, bouleversant l’esprit des résidents. Rapidement les questions s’enchaînent : qui peut bien en vouloir à ces anciens que plus personne ne vient visiter ? Et pourquoi Ève39 semble-t-elle la seule à se soucier de leur sort ?
Pour connaître la vérité, elle n’a qu’une option : mener l’enquête et résoudre le mystère qui lui offrira, elle l’espère, son polar idéal.

Mon avis

Thomas veut écrire le thriller qui fera son succès. Pour cela, il décide de compter sur l’aide d’Ève, qui n’est autre qu’une intelligence artificielle, qui permettra à Thomas de créer l’intrigue qu’il désire. Ève va alors placer ses recherches dans la maison de retraite des Topazes, dans laquelle beaucoup d’événements étranges semblent s’y produire.

Je ne voudrais vraiment pas en dire davantage sur cette intrigue au multiples tenants et aboutissants qui va permettre une multitude de rebondissements et de questionnements.

J’ai passé un excellent moment de lecture avec cette intrigue tout en finesse, très actuelle de par les thématiques abordées. J’ai trouvé que l’auteur réussissait à faire d’Ève un personnage à part entière, et j’ai beaucoup apprécié ce pan de l’intrigue.

Le récit se déroule tout en finesse, avec beaucoup de parcimonie et peu à peu l’auteur réussit à fournir des éléments à son intrigue qui donnent immanquablement l’envie de continuer sa lecture.

La plume est très fluide. J’ai beaucoup aimé la manière de l’auteur d’amener tous les éléments de son intrigue, assez doucement, pour faire monter la tension narrative. Les chapitres courts rythment l’histoire.

Un roman tout en finesse, original et très addictif. À découvrir.

L’ombre du prédateur de Gérard Saryan

• Auteur : Gérard Saryan
• Titre : L’ombre du prédateur
• Genre : Thriller
• Éditions : Taurnada
• Nombre de pages : 380
• Parution : 14 mars 2024
• Pour vous procurer ce livre, c’est

Résumé

Lorsqu’un adolescent est découvert crucifié sur une plateforme au milieu du lac de Lambecq, les villageois sont consternés. Qui a pu commettre un acte aussi odieux ? La même nuit, la soeur de la victime disparaît. A-t-elle été enlevée par l’assassin de son frère ? La capitaine de police Agnès Demare est envoyée sur place afin de prêter main-forte aux gendarmes. Ses faits et gestes sont relayés sur les réseaux sociaux par Jade, une célèbre influenceuse lilloise. Pour ces deux femmes que tout oppose, une enquête tentaculaire commence. La soif de vérité emporte Agnès et Jade dans un tourbillon où la proie n’est pas toujours celle que l’on croit. Méfiez-vous, la toile diabolique de Gérard Saryan va encore vous prendre au piège !

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Taurnada pour leur confiance.

Agnès est appelée pour une affaire atroce. En plein camping, un jeune garçon disparaît au milieu de la nuit, et lorsque son corps est découvert par son père sur une plate-forme au bord de l’eau, c’est toute la localité qui est en émoi. De plus, la fille adolescente a disparu elle-aussi. Pour Agnès, cette affaire est des plus difficiles à résoudre. Elle va de plus devoir faire équipe avec Jade, une jeune fille férue de réseaux sociaux, souhaitant mettre en avant le travail d’enquêteur.

J’ai une fois de plus passé un excellent moment de lecture avec cette intrigue extrêmement bien ficelée et aux multiples rebondissements. Je n’ai rien vu venir et je reste admirative du talent de l’auteur afin de brouiller au mieux les pistes.

D’emblée, le rythme est soutenu et ne faiblit jamais. Pas une seconde de répit nous est offerte avec cette intrigue qui va à toute vitesse et qui ne permet pas au lecteur de s’ennuyer.

La plume de l’auteur est d’une grande fluidité. À l’aide de petits chapitres, le rythme est soutenu et ne faiblit pas. Beaucoup de rebondissements forment cette histoire et j’ai trouvé ce thriller très bien mené.

Une intrigue qui va à toute vitesse, avec beaucoup de rebondissements, et un rythme soutenu et qui ne faiblit pas. À découvrir.

Le dernier grand train d’Amérique de James Grady

• Auteur : James Grady
• Titre : Le dernier grand train d’Amérique
• Genre : Thriller
• Éditions : Rivages
• Nombre de pages : 400
• Parution : 6 mars 2024
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Résumé

L’Empire Builder est un train qui relie Seattle à Chicago. A bord, vont se retrouver un ensemble de passagers qui ne se connaissent pas mais ont tous une raison très précise de faire ce voyage. Des raisons plus ou moins avouables. Bientôt des drames vont se nouer et transformer le voyage en une sorte de cauchemar à huis clos…

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Rivages pour leur confiance.

L’Empire Builder est un train reliant Seattle à Chicago. À son bord, une panoplie de personnages tous hauts en couleur vont y faire le voyage en première classe. Chacun semble cacher quelque chose. Comment tous ces personnages parmi lesquels nous retrouvons notamment un couple et ses deux enfants, un autre couple qui semble traverser une crise, une femme qui semble mener une opération secrète, un journaliste, et bien d’autres encore, vont-ils vivre ce voyage les uns auprès des autres ? Et surtout quel est le but de leur voyage ?

C’est un roman très particulier que j’ai découvert ici, notamment dû à une narration pour laquelle il m’a fallu un grand temps d’adaptation, tant c’est particulier. L’auteur a visé l’originalité, et il faut bien le dire, il a réussi le pari avec brio.

La description des personnages va se faire d’une manière un peu déroutante, puisque chacun va d’abord être présenté par ses caractéristiques physiques avant les prénoms. Même lorsque l’on connaît les prénoms, l’auteur n’hésitera pas parfois à les mentionner de nouveau par leurs caractéristiques et j’aoute que ce procédé peut sembler très déroutant. Je ne me suis pas découragée, et j’ai persévéré, et une fois ce petit temps d’adaptation effectué, le roman devient très fluide.

Les secrets sont nombreux, et si certains nous sont dévoilés assez rapidement, pour d’autres il faudra attendre presque la fin du roman pour découvrir ce qu’il en est. Le roman va à toute vitesse, et l’ennui ne se fait pas ressentir.

Les personnages sont très bien dépeints et dans ce huis clos, ce sont eux qui vont porter l’intrigue. Chacun a son caractère bien défini et ses secrets.

La plume de l’auteur est très originale. J’ai eu presque parfois la sensation de lire une pièce de théâtre, tant le style y ressemble. J’ai beaucoup aimé cette façon de narrer cette histoire. Les chapitres sont courts et alternent entre les divers personnages, ce qui évite de créer de la monotonie.

Un thriller qui va à toute vistesse. La narration peut paraître déroutante au début, mais une fois que l’adaptation est faite, les pages défilent. Un roman très original.

Et chaque fois, mourir un peu de Karine Giebel

• Auteur : Karine Giebel
• Titre : Et à chaque fois, mourir un peu
• Genre : Thriller
• Éditions : Récamier
• Nombre de pages : 480
• Parution : 28 mars 2024
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Résumé

Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l’égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.

Poussé par l’adrénaline, par un courage hors du commun et par l’envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu’au risque de trop. Jusqu’au drame…

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Récamier pour leur confiance.

Grégory est infirmier au comité international de La Croix Rouge. Marié à Séverine et papa de la petite Charlène, il doit souvent être absent. Il n’a qu’une devise, celle de soigner quiconque en aurait besoin, peu importe ses convictions politiques ou les actes commis par les blessés. Au fil de ses missions, il fera des rencontres qui le bouleverseront.

Je préfère m’arrêter ici en ce qui concerne les éléments de l’histoire, tant ce roman est foisonnant et réserve une multitude de situations inattendues. Inutile de tergiverser, cette lecture a été un coup de cœur absolu, de ceux qui bouleversent, qui laissent sonné et chamboulé. L’auteure m’a totalement immergée dans ce monde où les soignants du CICR font preuve d’un courage indicible, et j’en ressors profondément émue.

C’est Grégory qui va mener le fil rouge de cette histoire, au long de ses missions, mais également de sa vie personnelle, dans laquelle il connaîtra des drames terribles que je ne veux pas vous révéler. Le jeune homme m’a profondément touchée, de par son courage, sa sensibilité mais également de par ses indicibles blessures qui vont le façonner peu à peu.

Ce roman laisse son lecteur chamboulé. Avec beaucoup de justesse et d’acuité au moment de décrire les ressentis et les sentiments de ses personnages, l’auteure déroule une intrigue totalement bouleversante. Ce roman sera en deux parties, la deuxième étant attendue pour l’automne. La fin de la première partie laisse le lecteur dans l’incertitude la plus totale, et bien evidemment, l’envie de lire la suite est présente.

La plume de l’auteure est incisive et d’une grande fluidité. Avec des chapitres assez courts, le rythme ne faiblit jamais. Les indications spatio-temporelles au début de chaque chapitre sont les bienvenues afin que le lecteur puisse se repérer.

Un roman percutant, bouleversant et qui m’a profondément touchée. À découvrir sans hésiter.

Duel de Frank Leduc

• Auteur : Frank Leduc
• Titre : Duel
• Genre : Thriller
• Éditions : Belfond
• Nombre de pages : 384
• Parution : 7 mars 2024
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Résumé

Un fait divers sans précédent ébranle la France. Voilà une semaine que deux cars scolaires ont disparu, avec à leur bord soixante-six enfants qui partaient en classe de neige. Aucune trace, aucune piste, rien.
Pour les chaînes d’info, cette affaire hors normes est du pain bénit. Pour le commissaire Shepherd, chargé de l’enquête, c’est une énigme qui défie la raison. Jusqu’à cet appel du ravisseur.
Affable, séducteur, ce dernier ne veut parler qu’à la négociatrice Talia Sorel, nouvelle recrue du Raid Une exigence qui ne plaît pas aux équipes de police, en particulier à Shepherd. Cette jeune femme sans expérience a-t-elle les épaules pour mener une telle affaire ? Saura-t-elle déjouer les pièges de ce manipulateur dangereux et parfaitement organisé qui tient toute l’opinion publique dans sa main ? Et d’ailleurs, qui peut garantir que Sorel n’est pas une taupe ?

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Belfond pour leur confiance.

Talia est une négociatrice réputée au sein du Raid. Lorsque la jeune femme est appelée en urgence dans une affaire des plus mystérieuses, elle n’hésite pas à répondre présente. Un kidnappeur tient en otage deux bus scolaires avec à leur bord soixante-six enfants, et il est formel. Il ne veut négocier qu’avec Talia. Pour la jeune femme, c’est l’une des missions les plus compliquées de sa carrière qui va commencer.

Ce roman va à toute vitesse et j’ai passé un excellent moment de lecture, sans jamais jamais m’ennuyer. Je ressors bluffée par le talent de l’auteur qui a su garder un rythme effréné tout au long de son intrigue et sans jamais faiblir.

Dès le début, j’ai été happée par cette histoire et j’ai tourné les pages rapidement afin de savoir ce qu’il en était. Il m’a semblé qu’il y avait deux parties assez distinctes dans l’intrigue, et même si j’ai quelque peu préféré la première moitié du roman, la seconde n’est tout de même pas en reste.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Talia, qui est une femme battante et affirmée, et ce n’est pas toujours facile, puisqu’elle travaille dans un milieu essentiellement masculin. Pourtant, elle sait s’imposer. J’ai trouvé ce personnage remarquablement dépeint et elle réussit à porter l’intrigue presque à elle seule.

Le suspense est maintenu du début à la fin. Le dénouement est surprenant, et j’ai trouvé la fin ouverte, ce qui pourrait éventuellement laisser présager d’une suite.

Un roman dont le rythme effréné ne faiblit pas tout au fil des pages. L’intrigue est très bien menée et le suspense présent constamment. À découvrir.

Mirror Bay de Catriona Ward

• Auteur : Catriona Ward
• Titre : Mirror Bay
• Genre : Thriller
• Éditions : Sonatine
• Nombre de pages : 400
• Parution : 7 mars 2024
• Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Été 1989. Les parents de Wilder Harlow viennent d’hériter d’un cottage dominant les côtes du Maine. L’adolescent, plutôt mal dans sa peau, fait la connaissance sur la plage d’une jeune fille, Harper, et d’un garçon, Nathaniel. Très vite, le trio devient inséparable. Mais malgré le tableau idyllique du bord de mer, des balades en bateau, des amitiés naissantes et des secrets partagés, des rumeurs courent à Whistler Bay. On parle d’une mystérieuse noyée dont le corps n’a jamais été retrouvé, d’un homme qui s’introduit la nuit dans les foyers pour prendre en photo les enfants pendant leur sommeil… Bientôt, l’inquiétude est avivée par des événements beaucoup plus sombres. Pour les trois adolescents, les portes de l’enfance se referment à jamais. Profondément marqué, Wilder entreprend de rédiger ses mémoires. Prenant un visage totalement inattendu, l’horreur frappe à nouveau…

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Sonatine pour leur confiance.

Whistler Bay, 1989. Wilder et ses parents vont passer l’été dans le cottage hérité suite au décès de l’oncle Vernon. C’est ici que Wilder fera la connaissance de deux adolescents, Nat et Harper. Très vite ils vont se lier d’amitié. Tout semble se passer pour le mieux jusqu’aux étranges événements surgissant dans cette petite localité. Il y serait question d’un Rôdeur qui sème la panique et de jeunes femmes qui disparaissent.

Décidément, l’auteure n’a pas son pareil pour créer de véritables romans d’atmosphère et des intrigues dont les éléments semblent éparpillés mais qui s’emboîtent à la perfection dans un final où toutes les réponses nous sont données, et dans lequel on s’aperçoit que l’auteure nous a complètement baladés.

Bien évidemment, cet opus ne va donc pas déroger à la règle. J’aime autant vous prévenir, il vous faudra rester très concentré afin de ne pas perdre le fil de cette intrigue aux multiples tenants et aboutissants. Mais il vous faudra également accepter de vous sentir quelque peu perdus. Rassurez-vous, une fois que les pièces du puzzle se mettent en place à la fin, tout devient clair, et c’est brillant. Tout est remis en question.

Pendant tout le recit, je me suis posé une multitude de questions, cherchant à savoir dans quelle direction voulait m’emmener l’auteure et bien évidemment, je n’ai rien appréhendé jusqu’au dénouement final. Il m’est très difficile de vous en dire plus tant j’ai peur de vous spoiler un quelconque élément.

Les personnages sont remarquablement décrits, avec beaucoup de relief et de profondeur. Les liens qu’ils établissent entre eux sont essentiels au déroulé de l’intrigue.

La plume de l’auteure est fluide. Avec un style précis et qui ne faiblit pas au fil des pages, j’ai été accrochée à cette intrigue dès le départ. Les chapitres sont assez longs, mais cela ne casse jamais le rythme. Une fois débuté, j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce récit.

Un roman surprenant, dans lequel il faut se méfier des apparences. L’auteure a su créer une intrigue prenante et qui s’emboîte parfaitement dans les dernières pages. À découvrir.

Rouge comme la mer de Lilja Sigurdardóttir

• Auteur : Lilja Sigurdardóttir
• Titre : Rouge comme la mer
• Genre : Thriller
• Éditions : Métailié
• Nombre de pages : 288
• Parution : 15 mars 2024
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Résumé

Lorsque l’entrepreneur Flosi arrive chez lui pour dîner, il découvre que sa maison a été mise à sac et que sa femme Gudrún a disparu. Une lettre posée sur la table de la cuisine confirme qu’elle a été enlevée. Si Flosi n’accepte pas de payer une énorme rançon, Gudrún sera tuée. Effrayé, il prend contact avec Aurora, qui gagne sa vie en faisant des enquêtes financières et qui est spécia-liste de la discrétion. Alors que le brouillard s’installe, dans un automne islandais froid et pluvieux, les suspects se multiplient, les cheminements de l’argent créent des surprises, comme toujours, les mafias se rapprochent et tout prend un tour de plus en plus trouble. Dans le même temps, Aurora poursuit la recherche déroutante et dévastatrice de sa sœur, Ísafold, qui a disparu sans laisser de traces.
Un roman d’atmosphère prenant, des personnages attachants, un vrai suspense et un humour délectable, bref, un bon livre à la fois exotique et familier.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Métailié pour leur confiance.

Lorsque Flosi rentre chez lui, c’est le choc. Il découvre une scène glaçante, puisque la cuisine est dans un désordre complet et sa femme Gudrún a disparu. Il va alors s’apercevoir d’un mot laissé à son intention. Sa femme aurait été enlevée, et il n’a que quelques jours pour réunir la somme demandée par ses ravisseurs s’il veut la revoir en vie. Bien évidemment, il n’a pas le droit d’appeler la police, ce qu’il va tout de même se résigner à faire discrètement. Il pourra également compter sur l’aide d’Aurora, enquêtrice financière, et qui est toujours à la recherche de sa sœur disparue.

Il s’agit ici du deuxième tome des aventures d’Aurora, et bien sûr, même si je ne peux que vous conseiller de découvrir le premier tome, afin de suivre au mieux son histoire personnelle, vous pouvez malgré tout débuter par celui-ci sans être nullement perdu dans l’enquête.

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce thriller tout en ambiance et en atmosphère. J’ai été en immersion en Islande tout au fil de ma lecture et l’auteure a un véritable talent pour manier son suspense par petites touches.

Le rythme est assez lent, et il ne faudra pas s’attendre à de l’action à toutes les pages, sous peine de se retrouver déçu, mais pour ma part, l’ennui ne s’est jamais fait ressentir et j’ai tourné les pages rapidement, tant j’avais envie de savoir qui était caché derrière l’enlèvement de Gudrún. Le dénouement m’a bluffée, je n’ai rien anticipé, et j’ai été très surprise.

Les personnages sont très bien esquissés. J’ai été très touchée par Aurora et par la quête qu’elle mène afin de découvrir où se trouve sa sœur disparue. Elle évolue au fil des pages. Les caractères sont bien dépeints, et l’intrigue si bien menée, que l’on ne sait plus de qui douter au final.

La plume de l’auteure est sobre. Avec un style efficace, elle réussit à retranscrire les sentiments de ses personnages, mais également à créer une véritable atmosphère. Les chapitres sont courts, ce qui rythme l’histoire.

Un roman noir très difficile à lâcher, tant l’auteure réussit à intriguer son lecteur tout au fil des pages. Servie par une atmosphère et une plume addictive, l’intrigue se dévoile par petites touches jusqu’au dénouement imprévisible.

19, River Street de Laure Rollier

• Auteur : Laure Rollier
• Titre : 19, River Street
• Genre : Thriller
• Éditions : Récamier
• Nombre de pages : 272
• Parution : 8 février 2024
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Résumé

« Je sais ce qu’il s’est passé sur La Dernière danse. Josephine est en vie. Demain, 22 heures. Venez seule. »
 
Ces simples mots, notés sur un bout de papier, confirment ce que Maddie a toujours su : sa fille est vivante, quelque part.
Douze ans plus tôt, lors d’un séjour en plein océan Pacifique, la petite Josephine disparaît mystérieusement durant la nuit, son corps ne sera jamais retrouvé. Face à ce deuil insurmontable, la famille implose, et Maddie reste seule dans sa grande demeure, au 19, River Street, à Seattle.
Ce mot laissé devant chez elle représente alors un ultime espoir. Prête à tout pour retrouver son enfant, Maddie sollicite l’aide de Gabriel, un jeune écrivain en quête de tranquillité, à qui elle vient de louer l’étage de sa maison. Mais que sait-elle finalement de lui ? Pourquoi est-il venu s’installer au 19, River Street ? La jeune femme est loin de s’imaginer à quel point leurs existences sont liées.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Récamier pour leur confiance.

River Street. C’est dans cette rue qu’habite Maddie, psychologue qui a ouvert un cabinet dans une pièce de sa maison. C’est une femme profondément défaite depuis qu’il y a plusieurs années, sa petite fille Joséphine a disparu lors d’un voyage en mer en famille. Elle va alors recevoir un mot bien étrange, qui lui assure que quelqu’un sait ce qui est arrivé à sa fille, et lui donnant rendez-vous dans un bar. Maddie compte s’y rendre, mais non sans l’aide de Gabriel, un jeune écrivain à succès à qui elle loue une chambre du haut de sa maison, et qui semble cacher beaucoup de fêlures lui aussi.

Je ressors conquise par ce court roman psychologique. Laure a su créer un récit qui a réussi à me tenir en haleine, et ce jusqu’au dénouement totalement inattendu. J’ai trouvé ce roman empli de finesse, et les émotions des personnages sonnent juste.

Dès le départ, le lecteur va apprendre à connaître les deux personnages principaux qui vont constituer cette histoire. Nous apprenons donc le drame que vit au jour le jour Maddie, mais également les blessures que Gabriel doit panser. J’ai trouvé ces deux personnages très touchants et certains passages sont bouleversants.

Je ne peux pas trop vous en dire plus sur la direction que va prendre l’intrigue afin de rien vous spoiler, mais pour ma part, j’ai été totalement bluffée me rendant compte que l’auteure m’avait baladée tout au fil des pages. Elle l’a fait d’une manière si subtile, que je n’ai rien anticipé.

La plume de l’auteure est tout en fluidité. Avec un ton juste et authentique, elle réussit à retranscrire les sentiments de chacun de ses personnages avec beaucoup de réalisme. Les chapitres très courts rythment l’histoire et je n’ai pas vu défiler les pages.

Un roman psychologique très addictif, que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher. J’ai trouvé l’intrigue pleine de subtilité, et le dénouement m’a totalement surprise. À découvrir.