Policier

Un vieille affaire

Une vieille affaire de Nicolas-Raphaël Fouque

  • Auteur : Nicolas-Raphaël Fouque
  • Titre : Une vieille affaire
  • Genre : Policier
  • Éditions : Les Éditions d’Avallon
  • Nombre de pages : 247
  • Parution : 23 avril 2020
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Résumé

Pas de fêtes de fin d’année en famille pour la journaliste Camille Trencavel. Sa rédaction l’envoie à Lille pour couvrir une affaire sordide : le viol et l’assassinat d’Élisa, abattue d’une balle dans la nuque dans le parc de son lycée. Un fait divers de plus pour les autorités, déjà accaparées par des meurtres décimant les plus hauts dignitaires de l’État. Des attentats provoquant une violente compétition entre leurs possibles successeurs. D’ailleurs, au fil des témoignages des proches d’Élisa, Camille découvre que la jeune fille avait subi des violences enfant. De la part d’un homme qui, à l’époque instituteur, côtoie désormais les plus hautes sphères de l’État…

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Les Éditions d’Avallon pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Lille. Camille, journaliste, est envoyée sur le terrain pour écrire un article sur le meurtre d’Élise, une jeune lycéenne, assassinée dans le parc de son établissement scolaire. Au fil des témoignages, Camille va mettre les pieds dans un engrenage dont elle ne ressortira pas indemne.

Voilà un roman policier des plus efficaces. Sous format assez court, l’auteur a pourtant réussit à instaurer une tension qui monte crescendo, mais surtout à entremêler diverses facettes et pistes avec brio.

C’est ainsi qu’au fil des pages, on se retrouve plongés dans la sphère politique et dans un monde de magouilles, complots et trahisons. Virgile Acarmone est président de la République et vise un nouveau mandat. Avec son frère, Maximilien, les manipulations vont bon train afin d’arriver à leurs fins.

Si au début, je me suis demandée quel était le rapport avec le fil rouge de l’intrigue, qui pour moi demeurait la résolution du meurtre d’Élise, j’ai su me montrer patiente et bien évidemment, tout cela sera étroitement lié.

C’est qu’il faut dire qu’en à peine plus de 200 pages, Nicolas-Raphaël réussit le tour de force de partir sur plusieurs intrigues différentes, qui semblent ne rien avoir en commun et pourtant, peu à peu, tout se recoupe. Il faudra accepter l’idée de ne pas forcément comprendre où l’auteur voudra nous mener.

Bien évidemment, cette incursion dans le monde politique est inventée de toute pièce, à l’aide de personnages imaginaires. Et c’est à ce moment que je vais émettre un petit bémol. J’ai trouvé une trop grande profusion de noms et de personnages, et j’ai dû parfois revenir en arrière. Il faut rester bien concentré pour ne pas en perdre le fil.

La plume de l’auteur est très vivace. À ce propos, dans la préface écrite par l’acteur Nicolas Marié, il en fait lui-même mention en décrivant le style de Nicolas-Raphaël de cinématographique. J’ai forcément approuvé, trouvant une énorme fluidité dans la manière de raconter de l’auteur. Sous forme de courts chapitres, le roman est très bien rythmé et les pages défilent.

Un roman policier réussi, où s’entremêleront diverses intrigues, le tout servi par un rythme de narration effréné. En peu de pages, l’auteur arrive à intriguer son lecteur et il est très difficile de ne pas lire ce récit d’une traite. À découvrir.

Ma note : 17/20

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