Contemporain

Transalpin

Transalpin de Vincent Jolit

  • Auteur : Vincent Jolit
  • Titre : Transalpin
  • Genre : Contemporain
  • Éditions : Fayard
  • Nombre de pages : 160
  • Parution : 26 février 2020
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Résumé

Est-ce fou de vouloir fixer par la peinture un paysage qui ne cesse de changer, ou est-ce le propre de l’art ?
Est-ce fou d’aimer une femme avec d’autant plus de sensualité qu’on est soi-même hanté par la disparition de la chair, ou est-ce le propre de l’amour ?
Dans les salins d’Hyères, dans l’aveuglement de la lumière méditerranéenne, le descendant d’une chaotique lignée de paysans et d’ouvriers du Piémont italien, confondant bientôt les montagnes de sel avec les Alpes de ses ancêtres, marche sur une étroite ligne de crète entre passion et déraison.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Fayard pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

C’est l’histoire d’une famille d’émigrés italiens. L’arrière-grand-père décide de quitter l’Italie, en compagnie de sa femme et de son fils malade. Il est à la recherche de meilleures conditions de vie pour son fils. C’est en France qu’il va trouver un travail dans les salins. Le lecteur suivra l’arrière-petit-fils de cet homme, qui lui, est devenu peintre. Marié a Aimée et afin de pouvoir vivre plus confortablement, il se rendra compte que sa passion pour la peinture ne suffira pas et il décidera à son tour d’aller travailler dans les salins.

Ce roman est éclatant de couleurs, mais que c’était particulier à lire. Une chose est certaine, Vincent a su se démarquer et créer un récit original, mais dont je ne suis pas sûre d’avoir su apprécier toutes les nuances.

Il faut dire que ce récit est étrange. Aucun nom pour les personnages. Le lecteur ne les découvrira que par rapport à leurs liens de parenté. Ainsi, toute ces générations masculines qui se succèdent demeurent anonymes en quelque sorte. Dès lors, il m’a été un peu compliqué de m’attacher pleinement à ces personnages, même si ce n’est pas le but premier de ce roman.

Ici, ce qui va primer, ce sont les descriptions colorées des paysages, qui sont rendues à la perfection grâce au maniement habile du mot de la part de Vincent. Les phrases s’enchaînent avec beaucoup de couleurs et de nuances. C’est réalisé habilement.

Malgré tout, j’ai trouvé que certains passages étaient peut-être trop longs et je n’ai pas ressenti un intérêt égal au fur et à mesure de ma lecture. J’ai davantage préfère le côté sentimental de l’histoire, que le côté descriptif.

La plume de l’auteur est très originale. Ici, presque pas de points, mais uniquement des phrases coupées de virgules. Cela donne donc des phrases très longues et c’est là où le talent de l’auteur entre en jeu. Je ne me suis jamais perdue, ce qui peut sembler paradoxal avec ce schéma narratif. Il faut avoir une plume audacieuse et talentueuse pour cet exercice de style et c’est le cas de l’auteur.

Un récit à découvrir pour la plume lumineuse de l’auteur. C’est un roman original qui vaut le détour.

Ma note : 15/20

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