Thriller

Il était une fois mon meurtre

Il était une fois mon meurtre d’Emily Koch

  • Titre : Il était une fois mon meurtre
  • Auteur : Emily Koch
  • Genre : Thriller
  • Éditions : Calmann-Lévy
  • Nombre de pages : 416
  • Parution : 29 mai 2019

Résumé

Comment élucider son propre meurtre ?

Alex est dans le coma depuis deux ans, à la suite d’un accident d’escalade. Sa petite amie Bea, ses parents et sa sœur envisagent l’arrêt des soins comme il ne réagit à rien autour de lui. Mais en réalité, Alex est parfaitement conscient : son corps est certes inerte, mais son esprit est vif et il entend tout ce qui se passe autour de lui.

Quand un jour, Alex surprend deux policiers dans sa chambre, puis Bea se plaindre de se sentir suivie dans la rue, il comprend que le danger les menace tous deux. En se replongeant dans ses souvenirs fragmentés, et au fil de phrases perçues ici et là, Alex commence à douter que sa chute n’ait été qu’un accident. Mais comment faire pour sauver sa peau, et celle de sa petite amie, en étant cloué à son lit d’hôpital ?

Un thriller d’une grande intensité qui se lit comme un puzzle que l’on recompose, aidé d’un narrateur bouleversant, et unique en son genre.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Netgalley et les Éditions Calmann-Lévy pour leur confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Nous sommes ici avec Alex, qui suite à un accident d’escalade, se retrouve dans un lit d’hôpital. Alors que tout son entourage et le personnel médical le croient dans un coma irréversible, celui-ci souffre en fait du syndrome locked-in ou syndrome d’enfermement. En effet, même si Alex ne peut plus réagir ni parler, il entend tout et est en fait parfaitement conscient. C’est ainsi qu’au fil de certaines bribes de conversations perçues, il va commencer à douter. Son accident en était-il vraiment un, ou quelqu’un lui en voulait-Il au point de provoquer sa chute ?

J’ai d’emblée été séduite par l’originalité proposée par l’auteure. Effectivement, je n’ai jamais rencontré un tel postulat de départ dans les thrillers que j’ai lu auparavant. L’histoire va être entièrement portée par Alex. Le choix de narration à la première personne est très judicieux, puisqu’il permet au lecteur de réellement naviguer dans la tête du protagoniste. Ce récit est très immersif.

J’aurais malgré tout un petit bémol. J’y ai décelé quelques longueurs, du fait que c’est quasiment un récit en huis clos, puisqu’il se déroule presque entièrement dans une chambre d’hôpital. C’est donc parfois un peu répétitif et le roman aurait gagné avec quelques pages en moins. Le démarrage de l’histoire se fait très lentement, mais une fois toutes les bases posées, je me suis laissée prendre dans ce récit, pour ne plus le lâcher.

Cette enquête ressemble fortement à un puzzle, où chaque pièce va s’assembler peu à peu. Je n’ai rien vu venir, mais ne vous attendez pas malgré tout à un rebondissement incroyable. Cela reste classique, même si j’avoue que pour ma part, l’auteure m’a bien eue. Le tout est cohérent et prenant.

La force de ce récit repose sans aucun doute sur le personnage principal, Alex. L’auteure a su créer un personnage des plus attachants. Je me suis sentie frustrée et angoissée à maintes reprises pendant ma lecture, tant j’avais envie de l’aider. Il est impossible de ne pas ressentir d’empathie pour ce personnage fort.

La plume de l’auteure est fluide et très immersive. Le lecteur est vraiment dans les pensées d’Alex, tout au long des pages. Le roman est prenant et, malgré quelques longueurs, les pages défilent.

Voilà donc un thriller très original de par le postulat de départ et par le choix de narration. Je vous recommande de le découvrir.

Ma note : 16/20

2 réflexions au sujet de “Il était une fois mon meurtre”

  1. C’est attrayant comme roman, j’aime beaucoup les scénarios du genre. Cet extrait de ta chronique :
    « J’aurais malgré tout un petit bémol. J’y ai décelé quelques longueurs, du fait que c’est quasiment un récit en huis clos, puisqu’il se déroule presque entièrement dans une chambre d’hôpital. C’est donc parfois un peu répétitif et le roman aurait gagné avec quelques pages en moins. Le démarrage de l’histoire se fait très lentement, mais une fois toutes les bases posées, je me suis laissée prendre dans ce récit, pour ne plus le lâcher. »
    …m’a fait pensé au roman de Simenon, Les anneaux de Bicêtre. Je dois avouer y penser souvent lorsqu’il s’agit d’une expérience similaire, plus ou moins en interne et souvent très basé sur le protagoniste et son introspection. Je trouve ces romans très, très intéressants lorsqu’ils sont bien écrits.

    En tout cas, tu as fait de moi une convaincue !

    A bientôt,
    Telesia.

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