Historique

Le Lotus jaune

Le Lotus jaune d’Hélène Jacobé

  • Auteur : Hélène Jacobé
  • Titre : Le Lotus jaune
  • Genre : Historique
  • Éditions : Héloïse d’Ormesson
  • Nombre de pages : 368
  • Parution : 7 mars 2024
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

1870. La famine ravage l’empire du Milieu. Fille d’un pauvre batelier, Lin Hei’er n’est qu’une enfant lorsqu’un directeur de cirque
remarque ses talents d’acrobate. La joie de rejoindre la troupe est vite remplacée par l’effroi lorsqu’elle réalise que ses sauts périlleux intéressent moins que son corps. Déterminée à se construire une existence libre, elle refuse de se soumettre et s’enfuit. C’est le début d’une métamorphose pour celle qui deviendra courtisane puis guérisseuse, avant de fonder les fameuses Lanternes rouges
pendant la guerre des Boxeurs.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Héloïse d’Ormesson pour leur confiance.

1870, Chine. Lin Hei’er naît dans une barque au sein d une famille modeste. Perdant très tôt sa maman, la petite fille doit survivre tant bien que mal à la famine auprès de son père. Très vite, elle va être repérée pour ses talents d’acrobate, et rentrer ainsi dans un cirque pendant plusieurs années. Mais la jeune femme devra alors s’enfuir, et c’est alors que commence son aventure.

Je ne voudrais vraiment pas en dire plus sur le parcours de cette jeune femme. Puisque le roman tourne autour de cela et que je préfère donc vous laisser découvrir les événements surgissant tout au fil des pages. Je ressors conquise par ce roman historique retraçant le parcours d’une figure féminine que je ne connaissais pas.

Je suis admirative par le travail immense de recherches que l’auteure a dû effectuer afin de raconter au mieux le parcours semé d’embûches de cette jeune femme forte et affirmée. J’en ai beaucoup appris, et l’auteure place son intrigue dans un contexte historique très intéressant.

Le fil rouge de ce roman, c’est bien évidemment le chemin de Lin Hei’er, son évolution et sa détermination. Mais hormis tout cela, il y a également tous les événements historiques qui constituent ce roman. Ce n’est jamais ennuyeux à lire, puisque l’auteure va réussir avec beaucoup de talent à mêler la petite histoire dans la grande Histoire.

La plume de l’auteure est élégante et précise. Avec un style vif, elle a réussi à donner un souffle romanesque à son récit tout fil des pages. Les chapitres sont de taille moyenne, et le roman est parsemé de notes explicatives très appréciables.

Un roman historique retraçant le parcours d’une figure féminine, servi par un souffle romanesque qui rend ce roman très difficile à lâcher.

Historique

Le Rouge et le Blanc

Le Rouge et le Blanc de Harold Colbert

  • Au
  • Titre : Le Rouge et le Blanc
  • Genre : Historique
  • Éditions : Les Escales
  • Nombre de pages : 528
  • Parution : 7 mars 2024
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Russie, 1914. Tout oppose Alexeï et Ivan Narychkine, deux frères issus de l’aristocratie. Alexeï, l’aîné, a hérité de leur père son tempérament déterminé et réfléchi. Libéral, il prône la modernisation et la démocratisation de la Russie. Ivan, lui, ressemble à leur mère : d’un naturel tourmenté et exalté, il épouse volontiers les pensées anarchistes et marxistes.

Mais les deux jeunes hommes ont quelque chose en commun : leur amour pour Natalia, leur sœur de lait, fille de leur gouvernante et de l’administrateur des terres familiales.

Quand, en 1917, la Révolution éclate, tous se déchirent et chacun choisit son camp, au risque de devoir un jour s’affronter…

À travers les parcours d’Alexeï, d’Ivan et de Natalia, Harold Cobert livre une épopée passionnante de près d’un siècle, portée par des personnages inoubliables.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Les Escales pour leur confiance.

Alexeï et Ivan sont deux frères issus d’une famille aristocratique russe. À l’aube de la Première Guerre Mondiale et de la grande révolution russe, les deux jeunes hommes vont suivre des idées politiques totalement divergentes. Natalia, leur sœur de lait, pourrait bien également creuser un fossé déjà très présent entre les deux frères.

C’est un roman historique ambitieux, au souffle romanesque inépuisable tout au fil des pages que nous propose ici l’auteur. Pourtant, au début, j’ai dû m’accrocher et il m’a fallu un petit temps d’adaptation afin de bien assimiler la narration particulièrement dense. Une fois que cela a été chose faite, j’ai trouvé ce roman très intéressant à bien des égards.

Il faut dire que l’auteur a réussi à manier les éléments de son intrigue avec beaucoup de brio, les mêlant à un contexte historique fort. J’ai appris beaucoup de choses grâce à cette lecture, et je ne peux que demeurer admirative face au travail de recherches de l’auteur afin de retranscrire au mieux les évènements historiques.

Les personnages sont remarquablement dépeints, chacun avec ses idées et son caractère bien décrit et défini. Nous suivrons leurs péripéties tout au long d’une fresque historique très bien menée.

La plume de l’auteur est dense et précise. Avec une multitude de détails, il réussit a créer un véritable souffle romanesque qui ne faiblira jamais. Les petits chapitres permettent de rythmer l’histoire.

Une fresque historique ambitieuse à découvrir sans hésiter.

Historique

La double vie de Dina Miller

La double vie de Dina Miller de Zoe Brisby

  • Auteur : Zoe Brisby
  • Titre : La double vie de Dina Miller
  • Genre : Historique
  • Éditions : Albin Michel
  • Nombre de pages : 272
  • Parution : 6 mars 2024
  • Pour vous procurer ce livre, c’est

Résumé

1961, en pleine guerre froide, Kennedy lance le programme Mercury, point de départ de la conquête spatiale. Huntsville, Alabama, bat au rythme de son Centre spatial et de la toute jeune NASA. Dans le quartier huppé de Rocket District, où vivent les scientifiques et leurs familles, Dina Miller s’installe avec une mission : faire justice. Si les jolies maisons aux façades colorées et au gazon immaculé sont parfaitement entretenues, elles cachent pourtant bien des secrets… Ces brillants chercheurs qui oeuvrent au futur radieux de l’Amérique, citoyens exemplaires, époux et pères de famille respectables, sont-ils aussi irréprochables qu’ils le prétendent ?

Mon avis

Je remercie chaleureusement l’agence Gilles Paris pour sa confiance.

Huntsville, Alabama, 1961. En pleine Guerre Froide et conquête spatiale, c’est dans cette bourgade que résident de grands scientifiques voués à envoyer l’homme dans l’espace et à remporter ainsi la course spatiale livrée contre les soviétiques. Dina est une jeune femme qui va alors s’y infiltrer. Elle semble avoir une mission bien précise. Mais qui est réellement cette jeune femme et que cherche-t-elle ?

Je préfère m’arrêter ici quant au synospis du roman, ayant bien trop peur de vous en dévoiler trop et de vous gâcher le plaisir de la lecture et des découvertes que vous ferez tout au fil des pages. Je ressors conquise une fois de plus par le talent de l’auteure à créer une histoire qui mêle la grande Histoire, avec beaucoup de rigueur mais tout à la fois de manière jamais rébarbative.

Ce roman m’a énormément plu puisqu’elle y aborde une thématique peu vue lors de mes lectures. D’emblée, j’ai été intriguée par Dina et son histoire personnelle va se dévoiler par petites touches. L’auteure va également faire évoluer toute une galerie de personnages secondaires autour d’elle, au fil des rencontres qu’elle fera dans cette nouvelle localité. Chacun a son importance dans l’intrigue.

Le roman est très prenant, et une fois débuté, il m’est devenu très difficile à lâcher, tant je voulais savoir comment se terminerait l’histoire. Les événements historiques sont très bien retranscrits et l’on sent que l’auteure a dû faire un travail de recherche rigoureux.

La plume de l’auteure est d’une grande fluidité. Les petits chapitres s’enchaînent sans jamais faiblir au niveau du rythme, et le style vif et précis de l’auteur est très agréable à lire.

Un roman historique réussi avec brio. À découvrir sans hésiter.

Historique

Le soleil, la lune et les champs de blé

Le soleil, la lune et les champs de blé de Temur Babluani

  • Auteur : Temur Babluani
  • Titre : Le soleil, la lune et les champs de blé
  • Genre : Historique
  • Éditions : Cherche Midi
  • Nombre de pages : 688
  • Parution : 11 janvier 2024
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Quand Djoudé Andronikachvili, fils de cordonnier d’un quartier populaire de Tbilissi, accepte de cacher de mystérieux films super-8 à la demande de son ami Haïm, il est loin d’imaginer combien cet acte va changer le cours de son existence. Peu de temps après, il se retrouve accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, sans comprendre pourquoi.
Une vie d’errance commence.
Happé par les rouages de l’ex-URSS, il est transporté jusque dans les camps de prisonniers soviétiques, les mines d’or de la Sibérie glaciale, les forêts russes où nul ne peut survivre seul, les contrées ensoleillées qui bordent la mer Noire, les hôpitaux psychiatriques.
Durant cet extraordinaire périple qui s’étend des années 1970 à nos jours, Djoudé n’abandonne jamais l’espoir de rentrer chez lui, où l’attendent son père et son amour d’enfance, et d’éclaircir le fond de l’histoire.
Dans ce roman géorgien à la portée universelle, Temur Babluani déploie une prose hautement cinématographique qui se lit d’une traite et qui révèle, aussi nettement que dans un documentaire, la réalité cachée derrière la façade du « bien-être » soviétique.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Cherche Midi pour leur confiance.

1968, Géorgie. Djoudé est un jeune homme épanoui, promis à des études, et amoureux de Manouchak depuis toujours. Son meilleur ami Haïm est très proche de lui. Tout semble aller pour le mieux. Pourtant, le caractère affable et quelque peu naïf de Djoudé va le faire tomber dans un véritable piège. Accusé de crimes qu’il n’a pas commis, le jeune homme va devoir aller en prison. Il va alors s’ensuivre une multitude de péripéties.

Ce roman a été une excellente découverte littéraire pour ma part, et je peux vous garantir que malgré le nombre de pages assez conséquent, vous ne les verrez pas défiler, tant l’auteur a un véritable talent de conteur, et que le personnage principal masculin porte l’histoire tout au fil des pages.

Djoudé va être le fil rouge de ce récit aux multiples rebondissements, et c’est un personnage très bien esquissé, avec ses nombreuses qualités mais également ses failles. Sa naïveté va le mener à devoir affronter beaucoup de problèmes mais son courage lui permettra également de s’en sortir indemne d’une multitude d’aventures rocambolesques.

Je ressors bluffée par ce roman au rythme effréné, mais qui propose également une vision historique de la Géorgie et une promenade littéraire dépaysante. L’auteur propose un récit très minutieux, et malgré le nombre de pages, je n’ai jamais ressenti de l’ennui.

La plume de l’auteur est d’une grande fluidité. Avec un style très cinématographique et beaucoup de dialogues, ce roman se lit avec beaucoup de facilité. Les chapitres sont de taille moyenne, et même s’il n’y a pas d’indication temporelle, je ne me suis jamais perdue.

Un roman dépaysant, servi par un personnage au caractère très bien esquissé, et dans lequel le lecteur suivra ses aventures. Une excellente découverte littéraire que je vous recommande.

Historique

Dans la maison de mon père

Dans la maison de mon père de Joseph O’Connor

  • Auteur : Joseph O’Connor
  • Titre : Dans la maison de mon père
  • Genre : Historique
  • Éditions : Rivages
  • Nombre de pages : 432
  • Parution : 3 janvier 2024
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Résumé

Inspiré de l’histoire vraie de Hugh O’Flaherty, le prêtre irlandais rattaché au Vatican qui a défié les nazis et sauvé plus de 6000 juifs et soldats alliés de l’enfer de Rome en 1943, « Dans la maison de Mon Père » est un thriller littéraire de premier ordre. A la manière d’Hilary Mantel, Joseph O’Connor mêle histoire et fiction dans un véritable tour de force narratif, un récit haletant à l’intrigue parfaitement ficelée. A travers le destin et les choix courageux de personnages aussi attachants qu’inspirants, il rend un superbe hommage à ceux qui ont su suivre leurs convictions dans les temps les plus troubles.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Rivages pour leur confiance.

1943, Rome. Alors que la ville est tombée dans les mains de l’ennemi, il subsiste un groupe de résistants, menés par le prêtre Hugh O’Flaherty, qui sous couvert d’un chœur, vont tout faire pour venir en aide à ceux qui ont besoin de fuir. Leur dernière mission qui doit avoir lieu pour Noël est en place. Le danger est plus grand que jamais, pourtant, tout le groupe fera preuve d’un courage indicible.

Partant de faits réels et tout en les romançant habilement, l’auteur nous propose une intrigue riche en émotions et bouleversante. J’ai suivi le parcours des protagonistes avec un grand intérêt et beaucoup de crainte.

L’auteur nous présente peu à peu les personnages principaux et les circonstances qui les ont amenés à s’unir à Hugh O’Flaherty. Le lecteur apprend donc à les connaître, et ils sont tous très touchants. À l’aide de retours en arrière, les personnages se dévoilent tout au fil des pages.

La mission est donc menée tout au long du roman, et retranscrite avec beaucoup de détails. Les dangers sont multiples et les protagonistes feront leur possible pour les déjouer.

La plume de l’auteur est très précise et descriptive. Avec un sens du détail très prononcé, les évènement sont relatés avec beaucoup de réalisme. Les chapitres sur la missson sont entrecoupés avec les passages nous présentant les protagonistes à tour de rôle, et leur donnant la parole quelques années plus tard.

Une histoire de courage, de résistance dans laquelle l’auteur laisse place a l’émotion. Un très beau roman à découvrir.

Historique

Le grand feu

Le grand feu de Léonor de Récondo

  • Auteur : Léonor de Récondo
  • Titre : Le grand feu
  • Genre : Historique
  • Éditions : Grasset
  • Nombre de pages : 224
  • Parution : 16 août 2023
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Résumé

En 1699, Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d’étoffes, à Venise. La ville a perdu de sa puissance, mais lui reste ses palais, ses nombreux théâtres, son carnaval qui dure six mois. C’est une période faste pour l’art et la musique, le violon en particulier.
À peine âgée de quelques semaines, sa mère place la petite Ilaria à la Pietà. Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnées en leur épargnant infanticides ou prostitution. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l’église attenante. Cachées derrière des grilles ouvragées, les jeunes interprètes jouent et chantent des pièces composées exclusivement pour elles.
Ilaria apprend le violon et devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur.
Le grand feu, c’est celui de l’amour qui foudroie Ilaria à l’aube de ses quinze ans, abattant les murs qui l’ont à la fois protégée et enfermée, l’éloignant des tendresses connues jusqu’alors. C’est surtout celui qui mêle le désir charnel à la musique si étroitement dans son cœur qu’elle les confond et s’y perd.
Le murmure de Venise et sa beauté sont un écrin à la quête de la jeune fille : éprouver l’amour et s’élever par la musique, comme un grand feu.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Grasset pour leur confiance.

1699, Venise. Lorsque la petite Ilaria naît, c’est décidé, sa mère la placera à la Pietà quelques semaines plus tard. Cette institution accueille les filles abandonnées par leur famille et leur promet un meilleur avenir en leur enseignant ainsi la musique. Ne pouvant sortir qu’occasionnellement de l’institution, la jeune Ilaria va tout de même peu à peu prendre goût à la musique et y faire des rencontres intéressantes. Elle va notamment se lier d’une forte amitié avec Prudenza.

Je ne veux pas en dire davantage sur les rencontres que va faire Ilaria afin de ne rien spoiler. J’ai trouvé ce roman très beau, empreint d’une très belle poésie et il s’agit d’un véritable hommage à l’art.

Le quotidien de la petite Ilaria dans l’institution est narré avec beaucoup de détails, et il s’agit d’un personnage qui subira une véritable évolution tout au fil des pages.

Le roman est une véritable promenade au travers de Venise, et donne une place forte a l’art, notamment à la musique. La jeune fille fera des rencontres qui la bouleverseront et qui lui permettront d’évoluer dans cet art.

La plume de l’auteure est d’une grande élégance. J’aime énormément le style de l’auteure, tout en simplicité, mais réussissant à chaque fois à faire passer les émotions tout au fil des pages. Les chapitres sont courts, ce qui rythme l’histoire.

Un roman sensible, d’une grande tendresse, dans lequel la musique tient une place importante. À decouvrir.

Historique

Une sale Française

Une sale Française de Romain Slocombe

  • Auteur : Romain Slocombe
  • Titre : Une sale Française
  • Genre : Historique
  • Éditions : Seuil
  • Nombre de pages : 272
  • Parution : 5 janvier 2024
  • Pour vous procurer ce livre, c’est

Résumé

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une femme est interrogée par un commissaire de police qui s’intéresse de près à son cas.

Alsacienne, Aline Beaucaire est employée d’hôtel, elle est tombée amoureuse d’un sergent pilote trop beau pour être honnête et l’a suivi en zone libre, franchissant de nuit la ligne de démarcation. Le couple rêve de rejoindre Alger, via Marseille – la ville de tous les
dangers. Bientôt, l’aventure tourne au drame.

Aline est-elle aussi innocente qu’elle espère le faire croire ? Et quel lourd secret a-t-elle à cacher ? Est-elle cette autre Aline au nom presque semblable, la « Panthère rouge » qui a activement collaboré avec la Gestapo ? Qui est vraiment cette « sale Française » ?

Au fil de ce roman captivant, Romain Slocombe nous conduit dans le monde en noir et gris que fut la France des années sombres de l’Occupation.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Seuil pour leur confiance.

Aline est une jeune femme quelque peu naïve, travaillant dans un hôtel et ayant rencontré un sergent pilote, dont elle tombe éperdument amoureuse. Elle décide alors de le suivre en zone libre, mais les événements vont mal tourner. Se pourrait-il qu’Aline soit en fait la même jeune femme qui a collaboré avec la Gestapo ? Les deux noms se ressemblent fortement au point de pouvoir créer le doute. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la police va donc s’attacher à découvrir la vérité.

Il s’agit du tout premier roman que je découvre de l’auteur, et sûrement pas le dernier, tant je l’ai trouvé habile pour apporter un souffle romanesque à un récit appuyé sur une période historique sombre.

Ici, les heures sombres de l’Occupation seront abordées, et j’ai été très souvent bouleversée par les événements. Aline m’a beaucoup touchée, même s’il est vrai qu’elle peut paraître quelque peu dupe à plusieurs reprises.

L’auteur a fourni un grand travail de documentation afin d’étayer au mieux son récit, et je suis admirative par son talent à romancer le tout, afin que ce ne soit jamais pénible à la lecture.

La plume de l’auteur est tout en finesse. Le schéma narratif est très intelligent, alternant ainsi les passages sur le parcours d’Aline, afin que le lecteur la connaisse mieux, et les passages de documents apportant interrogatoires et enquêtes. Le tout est habilement amené, et c’est très intéressant à suivre.

Un roman sur une période historique sombre. L’auteur a fourni un grand travail de recherches. Mon premier roman de l’auteur et c’est une véritable réussite.

Historique

La foire aux fiancés

La foire aux fiancés de Dominique Fouchard

  • Auteur : Dominique Fouchard
  • Titre : La foire aux fiancés
  • Genre : Historique
  • Éditions : Les Escales
  • Nombre de pages : 368
  • Parution : 27 octobre 2023
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Paris, octobre 1913. Germaine et Louise se rencontrent sur les bancs de l’école. C’est le début d’une ardente amitié, que vient percuter la Grande Guerre. Les pères s’en vont, les mères restent avec leurs filles. Cette guerre, qui assassine les uns et hante le regard des autres, donne la nausée à Germaine. Louise, elle, s’enflamme pour la patrie et ses soldats qui risquent leur vie pour elle. Les années passent, sanglantes. Certains rentrent, d’autres non. C’est l’après, suintant la guerre jusqu’à la moelle.

En 1924, sur l’île de la Grenouillère, à Chatou, on organise une « foire aux fiancés », afin de former des couples qui « redonneront vie à la patrie ». On se regarde, on se frôle, on valse sur Ne bercez pas mon cœur. Les deux amies sont de la fête. Louise attire tous les regards. Surtout celui de Ferdinand, dont la joue barrée d’une cicatrice rappelle que la guerre continue bien après le silence des armes.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditions Les Escales pour leur confiance.

Paris, 1913. Louise et Germaine sont deux petites écolières qui vont se rencontrer sur les bancs de l’école. À l’aube de la Première Guerre Mondiale, les deux fillettes semblent insouciantes, mais le conflit qui va éclater va totalement les changer et bouleverser leur quotidien. En 1924, sur l’île de la Grenouillère, c’est une foire aux fiancés qui est organisée.

Je décide de m’arrêter ici pour le résumé du livre. En effet, les événements vont être très nombreux, les drames aussi, et il y a deux parties bien distinctes. La première mettant un peu de temps à se mettre en place, je ne voudrais pas en dire davantage, afin de vous laisser découvrir.

Je ressors très émue par ce roman, qui s’ouvre sur la mort mystérieuse de Louise. Nous allons donc suivre le parcours de ce personnage, ainsi que celui de son amie Germaine, pour savoir ce qu’il s’est passé.

J’ai beaucoup aimé l’amitié indéfectible qui lie les deux personnages féminins, malgré leurs différences constantes tout au fil du roman. Si l’une est davantage passionnée, l’autre sera plutôt rationnelle, mais malgré tout, elles vont rester unies.

Ce roman m’a bouleversée à plus d’une reprise. Je l’ai trouvé très intéressant, et les émotions sont tes bien décrites. Avec beaucoup de minutie, l’auteure brosse une galerie de personnage secondaires qui tiennent également une place importante.

La plume de l’auteure est très fluide. Je ressors conquise par sa manière de raconter l’histoire, et de réussir à faire passer les émotions aux lecteurs. C’est une vraie réussite.

Un roman abordant la Première Guerre Mondiale et servi par une plume qui m’a émue. L’histoire est bouleversante. À découvrir.

Historique

Les régicides

Les régicides de Robert Harris

  • Auteur : Robert Harris
  • Titre : Les régicides
  • Genre : Historique
  • Éditions : Belfond
  • Nombre de pages : 560
  • Parution : 2 novembre 2023
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

1649. Une poignée d’hommes menés par Oliver Cromwell signent la condamnation à mort du roi Charles Ier. Parmi eux, les colonels Edward Whalley et William Goffe, deux républicains déterminés à faire souffler un vent nouveau sur le pays.

Onze ans plus tard, le protectorat a vécu. Alors que Charles II s’installe sur le trône, Whalley et Goffe sont piégés. Fuir ! Rejoindre le Nouveau Monde, trouver des partisans, éviter la prison et, plus que tout, échapper à Richard Nayler.
Car ce fervent royaliste s’est donné pour mission de retrouver tous les régicides pour les envoyer ad patres de la pire manière possible. Et il réserve un sort particulier à Whalley et Goffe, ceux qui l’ont incarcéré sans raison des années plus tôt. Ceux qui l’ont privé de tout ce qui comptait dans sa vie…

Des cachots de la tour de Londres aux vastes étendues d’une Amérique en quête d’émancipation, le maître du thriller historique signe ici une impressionnante épopée vengeresse, doublée d’une palpitante chasse à l’homme.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Belfond pour leur confiance.

1660, Royaume-Uni. Alors que Charles 2 s’apprête à monter sur le trône après le régime instauré par Cromwell et l’assassinat de son père Charles 1, c’est une chasse aux régicides qui s’instaure. En effet, tous les hommes ayant signé le document pour condamner le roi, ou ayant participé d’une quelconque manière à son procès sont maintenant recherchés. C’est ainsi que Whalley et son gendre Goffe décident de s’enfuir aux États-Unis, tandis que Nayler fera tout pour les traquer.

Décidément, j’apprécie énormément les romans de cet auteur, et même si parfois on y retrouve quelques petites longueurs, je trouve ses intrigues passionnantes, avec toujours un fond historique très intéressant.

Le travail de documentation fourni par l’auteur est immense. Bien évidemment, si les personnages sont pour la plupart réels, il n’en reste pas moins que l’auteur a dû sûrement imaginer certains événements, et c’est là où réside tout son talent, puisqu’il réussit à créer un récit au fort contexte historique.

D’emblée, la traque commence dès les premières pages. Nous suivrons ainsi le parcours de Whalley et Goffe, de ville en ville, mais également la poursuite de Nayler afin de les retrouver.

La plume de l’auteur est très fluide. Avec beaucoup de détails et un style très précis, il réussit à embarquer son lecteur dans un roman historique très documenté. Les chapitres sont de taille moyenne et le roman se divise en plusieurs grandes parties, étalant ainsi le récit sur plusieurs années.

Un roman foisonnant, dans lequel l’auteur aborde une période historique avec beaucoup de détails. À découvrir.

Historique

Les armes de la lumière

Les armes de la lumière de Ken Follett

  • Auteur : Ken Follett
  • Titre : Les armes de la lumière
  • Genre : Historique
  • Éditions : Robert Laffont
  • Nombre de pages : 792
  • Parution : 5 octobre 2023
  • Pour vous procurer ce livre, c’est ici

Résumé

Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la vie des habitants
de Kingsbridge est sur le point de basculer. Sal, fileuse téméraire,
est témoin d’un accident tragique qui va bouleverser sa vie.
Le courageux Amos, drapier, qui a hérité prématurément du
négoce de son père, va devoir aff ronter le terrible Hornbeam pour
rembourser ses dettes. Il sera aidé de Spade, tisserand novateur,
et encouragé par la douce Elsie qui se bat pour fi nancer une école
où les enfants pauvres pourront apprendre à lire et à écrire.

Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire,
guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec
une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un
avenir libre de toute oppression.

Mon avis

Je remercie chaleureusement les Éditons Robert Laffont pour leur confiance.

1792, Badford. Sal est fileuse. Alors que son mari est victime d’un acccident mortel, et suite à divers événements, la jeune femme se voit contrainte de partir à Kingsbridge, avec son petit garçon Kit. Le pays est en pleine révolution industrielle, et les travailleurs vont se rebeller.

Ce n’est qu’un résumé très succinct que je vous livre ici à dessein. En effet, je préfère que vous découvriez tout les éléments de cette intrigue par vous-même et sans rien vous spoiler. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette fresque monumentale qui s’étale sur plusieurs années, et dans laquelle nous allons suivre le destin des personnages, le tout ancré dans un contexte historique très bien rendu.

Il s’agit ici du cinquième et dernier volet de la saga de Ken Follett, mais avant tout, je tiens à vous préciser que vous pouvez le lire indépendamment, alors n’hésitez pas, surtout si cette période historique vous intéresse.

Ken Follett va étaler son intrigue sur plusieurs années, et ainsi nous parler de la révolution industrielle qui a tant angoissé les travailleurs, mais également de l’empire de Napoléon et des guerres livrées. L’auteur a effectué un énorme travail de recherche et cela se ressent à chaque page. Je suis admirative du talent de conteur dont il fait preuve pour à chaque fois réussir à romancer les événements, et que cela ne devienne jamais rébarbatif.

Les personnages sont très bien esquissés. Je me suis beaucoup attachée à certains d’entre eux, et évidemment, d’autres m’ont révoltée. Il y a une réelle évolution chez eux, puisqu’ils vont devoir s’adapter tant aux événements qu’aux nouveautés.

La plume de l’auteur est toujours aussi fluide. Il manie l’art de conter une histoire avec beaucoup de brio. Le roman est divisé en sept grandes paties, et les chapitres sont de taille moyenne. Je n’ai pas vu défiler les presque 800 pages, et c’est donc pour ma part une véritable réussite.

Une fresque monumentale dans laquelle l’auteur met en avant une galerie de personnages ancrés dans une période historique qui est en changement constant. À découvrir sans hésiter.